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Prise en compte de la thématique des risques de catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les curricula d’éducation au Togo : Des acteurs de l’éducation en conclave à Kpalimé
Publié le mercredi 6 novembre 2013  |  Savoir News




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Quelque 60 acteurs des directions des enseignements préscolaire et primaire, secondaire général , de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle ont entamé ce lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un atelier opérationnel d’intégration des concepts clés de risques de conflits, de catastrophes et de changement climatique dans les curricula de l’éducation du Togo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

L’atelier est organisé par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec le Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation (MEPSA).

Djouma Doumongue, doyen de l’inspection générale de l’éducation (représentant le ministre des Enseignements Primaire et Secondaire), Nelson Akibodé, membre du secrétariat technique de la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes (représentant le MERSF), étaient présents à l’ouverture de cette formation.

L’éducation est un droit fondamental pour tous. Cependant, elle est souvent perturbée lorsque surviennent les catastrophes : inondations, sécheresses, vents violents, pollutions, incendies etc.…

Depuis quelques années, le monde subit les catastrophes naturelles et ces catastrophes prennent de plus en plus de l’ampleur.

Le Togo connaît particulièrement des inondations et autres à tel point que la situation a préoccupé les autorités du pays. Ainsi, dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs en charge de la réduction et de la gestion des catastrophes, le PNUD a apporté un appui au gouvernement togolais à travers la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes. Cette plateforme a pour mission de trouver des voies et moyens pour réduire ces risques de catastrophes et de changement climatique au Togo. Elle a pour point focal, le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, qui a des démembrements dans certains ministères dont le Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation.

La réussite de l’intégration de la réduction des risques de catastrophes dans les programmes de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, nécessite une prise en compte des contenus appropriés au profit des enseignants, des alphabétisés et des apprenants. C’est dans cette perspective que cet atelier est organisé pour ces trois sous-secteurs du MEPSA.

"Nous sommes à Kpalimé pour faire ce travail d’intégration des concepts clés de réduction de conflits, de catastrophes et de changement climatique dans les programmes des préscolaire, primaire et secondaire et de l’alphabétisation", a indiqué Djouma Doumongue.

Selon lui, l’intégration de la prévention des catastrophes dans les programmes scolaires leur donne la connaissance des risques et des mesures à prendre pour les atténuer.

"L’éducation est un aspect important de la prévention et elle est non seulement un droit de l’enfant, mais aussi un moyen de protéger les vies et de prévenir les acquis du développement. L’intégration a un impact positif dans la vie des acteurs de l’éducation et il y a un certain nombre de stratégies qu’il faut enseigner aux élèves et aux enseignants pour qu’en cas de catastrophes, ils puissent s’en sortir et faire face efficacement à la situation", a-t-il souligné.

Pour Nelson Akibodé, l’éducation est une priorité pour le gouvernement et avec les phénomènes de catastrophes que le Togo connaît depuis des années, les autorités voudraient désormais que les enfants soient bien préparés.

"Le gouvernement a initié cette approche de prise en compte de la thématique de réduction des risques de catastrophes et de changements climatiques au secteur de l’éducation pour l’intégration de ces thématiques dans les curricula scolaires au Togo à tous les niveaux", a-t-il souligné.

"Ce que prévoit le processus, c’est que les enfants doivent être en mesure d’identifier très rapidement ces phénomènes, afin de pouvoir réagir de façon autonome face aux situations. Ce processus vise également à préparer les enfants à ce qu’ils restent à l’écoute pendant les périodes d’inondation et les informations envoyées par les enseignants soient vite comprises dans leur milieu scolaire", a précisé Nelson Akibodé.

Il s’agit de façon spécifique d’intégrer des thèmes, compétences, et des messages dans les curricula des enseignements préscolaire et primaire, secondaire général et de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle. Cet atelier permettra également aux participants de définir les stratégies, les méthodes, les techniques et les principes d’enseignement. FIN

De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE

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