Faure Gnassingbé a «pris gratuitement un 3ème mandat de cinq ans par la bêtise de l’opposition», selon Me Dodji Apévon

Politique

Publié le jeudi 14 mai 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Me APEVON du CAR : dialoguer, c`est aussi garder le contact avec l`extérieur.

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Edition de 20h du JT du vendredi 08 mai 2015

- 13/5/2015

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Son parti, le CAR (Comité d’Action Pour le Renouveau) est l’une des figures de la contestation d’une élection sans les réformes. Le scrutin aujourd’hui derrière nous, le comité directeur de ce parti, son président Me Dodji Apévon, en tête, était face à la presse ce mercredi pour tracer des pistes à suivre pour renouer ave les discussions en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

En réaction à la nouvelle donne où l’on est toujours sans les réformes et que le Chef de l’Etat est toujours aux affaires, Me Apévon trouve que la seule alternative crédible aujourd’hui est le dialogue. Et ceci du moins, pour obtenir les réformes qui inscriront noir sur blanc que les présidentielles au Togo se feront à deux tours mais aussi que le mandat présidentiel est limité à deux consécutifs. Deux points de réformes pour lesquels le CAR dit s’être battu corps et âme en vain.

Pour ce faire, il a regretté le fait que Faure Gnassingbé ait «pris gratuitement un 3ème mandat de cinq ans par la bêtise de l’opposition ».

A l’endroit de leurs pairs de l’opposition, les responsables du CAR ont tenu à informer qu’il faille s’avoir qu’en allant à des discussions, surtout quand on parle de dialogue, il s’agit d’un rendez-vous du donné et du recevoir. Donc, il faudra que chacun, pouvoir comme opposition se mettent dans la tête que si jamais dialogue il y aura, ce sera une occasion de perdre un peu pour gagner un peu et non se braquer sur sa position pour dire que ce que l’on défend doit être pris à la lettre.

Le parti au symbole du Soleil levant tout en refusant de commenter les scores de la présidentielle croit savoir que lors qu’on prend le nombre de suffrages exprimés, les 52,77 % recueillis par Faure Gnassingbé ne correspondent même pas aux « 35 % des voix du nombre des électeurs inscrits » et que l’opposition aurait pu faire la différence à ce scrutin, si l’on s’était attelé à faire bloc pour avoir les réformes et concourir à ce scrutin en rang soudé. Et que sa victoire ne devrait pas passer par une réclamation comme l’on s’apprête à s’y engager. ... suite de l'article sur Autre presse

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