Togo - Le Comité d’Action pour le Renouveau (Car) était face à la presse hier. Au menu des discussions, l’élection présidentielle du 25 avril dernier, la participation de l’opposition à cette élection et les leçons à tirer du processus.
Dans une déclaration intitulée «il est temps de changer de méthode», le Car constate que tout ce que les populations redoutaient, au cas où le scrutin viendrait à se tenir sans les reformes, a été confirmé à l’issue du processus électoral.
Le parti de Me Apévon relève aussi qu' aucun des candidats à ce scrutin n’a pu recueillir 35% des voix du nombre des électeurs inscrits. Alors que les populations se sont prononcées à 85% pour les réformes.
Cette situation amène le parti des déshérités à parler d’élections ratées, fruit de deux pratiques politiques pernicieuses.
Il s’agit d’une part, de la prise en otage du pays par le parti État Unir qui continue de confisquer les richesses nationales, les emplois publics, les marchés publics, les institutions et autres instruments de l’Etat pour conserver le pouvoir en empêchant l’alternance.
D’autre part, il s'agit du maintien d’un courant politique d’inspiration marxiste qui recourt à des manœuvres de blocage des réformes, au fanatisme, à l’intimidation par la violence, à l’exploitation des instincts et de l’ignorance des masses populaires pour leur servir des contre-vérités.
Afin de permettre au Togo, d’aller aux réformes constitutionnelles et institutionnelles, le parti de Me Apévon appelle la classe politique à une concertation afin de sortir le pays de l’impasse.