Togo - Le président de l’association "Ensemble pour les droits de l'homme" (Edh), Me Jil-Benoît Afangbédji a assuré, mercredi, qu’il a quitté le navire de la Synergie des organisations de défense des droits de l’homme au Togo avant son engloutissement.
L’avocat qui s’est désolidarisé de la synergie des Oddh à cause des questions liées aux reformes politiques au Togo a expliqué qu’il est parti avant le désastre. «Je crois que la synergie n’existe plus. Il y a deux groupes qui se réclament de la même synergie à partir de ce qui s’est passé par rapport aux reformes mais, moi j’ai eu à quitter le navire avant que le naufrage n’arrive», a-t-il affirmé, avant d’indiquer qu’il a été constant dans sa prise de position sur la question des reformes. « Je pense pour ma part qu’il fallait faire les reformes avant toute élection. Si toutes les voix étaient unanimes, on allait faire ces reformes », a déclaré le défenseur des droits de l’homme.
La question de la mise en œuvre des reformes politiques au Togo a divisé la classe politique togolaise et la société civile à propos de l’opportunité au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé d’avoir la possibilité de présenter une candidature à l’élection du 25 avril dernier. Les reformes n’ayant pas été faites et que la constitution non reformée, lui permet de briguer un autre mandat, Faure Gnassingbé a participé au scrutin puis l’a remporté.
Pour le moment la lutte pour les reformes n’est pas enclenchée à nouveau. Le Chef de fils de l’opposition qui conteste la victoire de Faure Gnassingbé annonce à partir du 16 mai les hostilités pour arracher sa victoire au Président qui a prêté serment depuis le 4 mai.