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« Baliverne », un mot que les politiciens Togolais allaient inventer s’il n’existait pas
Publié le jeudi 14 mai 2015  |  Togotopnews.com


© aLome.com par Parfait
Briefing des autorités togolaises à l`intention des missions internationales d`observation électorales accréditées à la faveur du scrutin du 25 avril 2015
Lomé, le 21 avril 2015. Hȏtel Sarakawa, officiels togolais, diplomates représentés au Togo et observateurs devant scruter le scrutin du 25 avril 2015 se sont donnés rendez-vous.


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Togo - Les politiciens Togolais se raffolent d’un mot. Ils sont nombreux à l’employer ces derniers moments pour exprimer leur désarroi. Il s’agit du mot « baliverne ».

Le président du comité d’action pour le renouveau (Car) l’a employé ce mercredi, en balayant les revers de main, une question sur l’éventualité d’une entrée du Car dans le prochain gouvernement au Togo.

« En réalité pour cette question, je devrais être cinglant. Nous avons dit ce qui nous préoccupe. Ce qui va être heureux pour nous, ce sont les reformes. Ce qui préoccupe notre pays aujourd’hui, ce n’est pas d’entrer dans un gouvernement. Les gens disaient que nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement. Je dis ce sont des balivernes. Tout ca, c’est des balivernes », a-t-il indiqué.

Le mot est lâché mais le président du comité d’action est pourtant le troisième homme politique à employer ce mot ces derniers temps.
En réalité le politicien qui peut revendiquer la primauté de l’usage de ce mot dans l’arène politique togolais ou du moins qui l’a employé avec délectation ces derniers moments est incontestablement le ministre Gilbert Bawara de l’Union pour la République. Accordant une audience au Président du parti des Togolais qui lui parlait entre autres de l’audit du fichier, il a fait recours à ce mot pour qualifier tout l’argumentaire du président du Parti des Togolais.


«Quand je parlais, le ministre Bawara disait que je dis les balivernes », a déclaré Alberto Olympio a sa sortie des bureaux du ministre Bawara.

Le président du parti des Togolais a comme une réponse du berger à la bergère qualifié sur une radio de la place les agissements du ministre Bawara de « baliverne».

Le mot baliverne a du vent en poupe chez les politiciens au Togo. Peut être qu’il a de beaux jours devant lui mais dans tous les cas, ce mot peut se réjouir d’avoir été au centre de l’attention.
Germain Doubidji

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