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Politique

Publié le samedi 16 mai 2015 | aLome.com

© aLome.com par Parfait
1ère marche de contestation par CAP 2015 de la réélection de Faure Gnassingbé dans les rues de Lomé
Lomé, le 16 mai 2015. De Bè-Gakpoto à Akassimé, la mobilisation du CAP 2015 a encore fait parler d`elle. Loin d`être massive, elle a tout de même démontré la détermination du CAP 2015 et de ses leaders à ne pas lâcher le morceau.

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Edition de 20h du JT du vendredi 08 mai 2015

- 13/5/2015

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

La mobilisation est loin d’être géante mais elle garde néanmoins son cap dans la logique du CAP 2015. Pour son inaugurale marche de contestation des résultats du scrutin présidentiel du 25 avril 2015, Jean-Pierre Fabre et ses proches collaborateurs du CAP 2015 (Combat pour l’alternance) ont marché de Bè Gakpoto au terrain d’Akassimé, en parcourant quelques grandes artères de la capitale togolaise.

Sur le terrain de football d’Akassimé où a eu lieu un meeting sanctionnant cette marche, les leaders du CAP 2015 ont de nouveau appelé leurs militants et sympathisants «à ne pas baisser la garde de la mobilisation», car à leurs yeux, «il n’est plus question de croiser les bras devant un hold-up électoral du parti au pouvoir ».

Aucune grosse annonce !

Comme beaucoup de militants et sympathisants du CAP 2015, ils étaient nombreux, les observateurs de la scène politique togolaise qui attendaient ce 16 mai de nouvelles fraîches relatives aux actions de contestation enclenchées par ce Collectif à l’international, pour dénoncer les résultats officiels proclamés le 28 avril dernier.

C’est Jean-Pierre Fabre qui a éclairé la lanterne des uns et des autres sur le sujet. «Pour l’heure, l’OIF n’a donné aucune réponse à notre requête ; la semaine qui s’achève a connu un jour férié. Cela justifie peut-être d’un point de vue administratif leur silence » !

Avant cette réponse sur ce sujet sur lequel il était très attendu, M. Fabre a une nouvelle fois dénoncé les accusations de corruption «dont il est l’objet dans la presse locale, ces dernières semaines». «Je ne suis pas à vendre ou à acheter. Apprenez tout simplement à ne céder à aucune manipulation médiatique venant de nos adversaires politiques», a assené le président national du parti ANC.

«Notre engagement pour la vérité des urnes est plus que jamais citoyen et républicain. A cet effet, il n’est pas question au CAP 2015 d’accepter la Primature. La défense de notre victoire électorale nous regarde en premier lieu», a encore mobilisé M. Fabre.

Au passage, le même chef de parti politique s’est étonné «du silence de la communauté internationale devant les dénonciations de fraudes durant la dernière présidentielle au Togo».
Joignant l’acte à la parole, le candidat du CAP 2015 à la dernière présidentielle au Togo a «appelé les inconditionnels de ce collectif de partis d’Opposition à une nouvelle et géante mobilisation le 23 mai 2015».

Cette date est officieusement retenue par le parti au pouvoir au Togo (UNIR), pour «célébrer officiellement la réélection de Faure Gnassingbé, en présence d’un parterre attendu de Chefs d’Etat étrangers». Cette énième mobilisation, de l’avis de Jean-Pierre Fabre, a pour finalité «de démontrer aux hôtes de Faure Gnassingbé qu’il n’est pas le vrai vainqueur du dernier scrutin».

Rengaine habituelle

Quelques minutes avant le sieur Fabre, Bode Tchakoura du parti PSR (membre du CAP 2015) a livré de nouveaux témoignages autour «des fraudes durant le scrutin du 25 avril dernier. Tous les Togolais sont interpellés par l’impératif de l’alternance politique. Ils doivent croire en la finalité positive de notre nouvelle lutte politique en cours».

Dans le même sillage, Mme Adjamagbo (présidente du CAP 2015) a partagé des informations relatives au soutien qu’apportent les Verts et le Parti communiste français à la détermination de la somme de partis qu’elle coordonne. Elle a, à la même occasion, rappelé et salué la dernière requête en date de la diaspora togolaise à l’endroit de l’OIF, qui «demande à cette Organisation de venir achever la mission qu’elle a bien entamée », pour faire jaillir la véritable vérité des urnes au Togo.

Selon les dernières déclarations en date des responsables d’UNIR, «force restera à la loi dans l’encadrement de la contestation de la réélection de Faure Gnassingbé».

Edem Gadegbeku & Parfait

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