Marche de CAP 2015 ce samedi/Réclamation d’une «revérification» des résultats : Fabre toujours sans réponse de l’OIF

Politique

Publié le dimanche 17 mai 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
1ère marche de contestation par CAP 2015 de la réélection de Faure Gnassingbé dans les rues de Lomé
Lomé, le 16 mai 2015. De Bè-Gakpoto à Akassimé, la mobilisation du CAP 2015 a encore fait parler d`elle. Loin d`être massive, elle a tout de même démontré la détermination du CAP 2015 et de ses leaders à ne pas lâcher le morceau.

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Edition de 20h du JT du vendredi 08 mai 2015

- 13/5/2015

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Il avait déjà donné un délai de rigueur qui s’est écoulé hier vendredi 15 mai, pour voir l’OIF répondre à sa demande de faire revenir une délégation de ses experts pour aider à une « reverification » des résultats, bref à un recomptage des voix récoltées par les candidats à l’issue du scrutin présidentiel du 25 avril dernier. Mais jusqu’à la marche de ce samedi qui a conduit Jean-Pierre Fabre et ses militants de Gakpoto au terrain des cheminots à Akassimé au cœur de Lomé, l’OIF n’a même pas daigner répondre par un oui ou par un non à une telle sollicitation.
Ainsi, répondant à la presse ce jour, le candidat de CAP 2015 à ce scrutin, et qui est arrivé en deuxième position, selon les résultats de la CENI, confirmés par la Cour constitutionnelle après redressement des chiffres, a indiqué que « L’OIF n’a pas encore répondu. Nous attendons sa réponse ». Mais jusqu’à quand et à quelle fin ? Bien malin sera celui qui percera les intentions de Jean-Pierre Fabre, qui se refuse toujours de reconnaitre les résultats tels que proclamés, se fondant sur des chiffres communiqués par lui et ses collaborateurs et qui le placent en première position avec plus de 52 % des voix et donc vainqueur du scrutin, dans 26 CELI sur les 42. Les 16 restantes étaient mises de côté pour avoir connu des graves irrégularités.
Aussi confiait Jean-Pierre Fabre ce samedi à nos confrères de Savoirnews, « on ne peut pas continuer à vivre dans un pays, avec des coups de forces. Il faut que la population prenne conscience de la gravité de la situation et qu’ensemble, on œuvre pour y mettre fin ». Des propos qui résonnent d’ailleurs comme l’écho des écrits sur les pancartes brandies le long de la marche par ses militants et sur lesquelles on pouvait lire entre autres, « Exigeons la vérité des urnes », « Halte au coup de force électoral », « Jean Pierre Fabre, président élu ».

A voir cette drôle de contestation qu’organise le candidat de CAP 2015 qui s’était refusé de faire des recours devant la Cour constitutionnelle, l’on est à même de se demander si à l’étape actuelle des choses, l’on peut s’attendre à un rétropédalage des partenaires du Togo qui avaient envoyés des observateurs sur le terrain et que ces derniers ont déclaré que le scrutin a été libre et transparent, enfin à leur suite, les exécutifs de leurs structures ont envoyé des messages de félicitation à l’élu proclamé par la CENI et la Cour constitutionnelle. Là est toute la question.

Yayra G., Lomé (T228) ... suite de l'article sur Autre presse

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