Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Libre opinion: Togolais, sortons de la pauvreté !
Publié le dimanche 17 mai 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Le grand marché de Hédzranawoé, un jour ouvré à Lomé.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Savons-nous pourquoi la Chine est devenue la première puissance économique du monde, devant les Etats Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ? Je vous le dirai tout à l’heure, mais intéressons-nous d’abord à notre continent…


« Mon cher confrère, pourquoi vos leaders de l’opposition ne mobilisent pas plutôt le peuple burundais, pour battre tranquillement dans les urnes Pierre Nkurunziza, comme Macky SALL l’a fait au Sénégal, avec ABDOULAYE WADE, au lieu de jeter vos jeunes flemmarder dans vos rues et les faire tuer bêtement par les forces de l’ordre ? Il faut être vraiment con pour mourir pour un troisième et dernier mandat d’un politicien africain ! »…



C’est un certain Dr David IHOU, qui s’adressa ainsi à son ami et confrère dermatologue burundais, Dr Alphonse Rurangirwa. Ce médecin était venu à Lomé, en octobre 1986, avec le Professeur Gérald Pierard, chef des services de Dermatologie et spécialiste des maladies de la peau et de la peau noire, à l’Université de LIEGE (Belgique). Le Professeur PIERARD avait animé à l’époque, une conférence sur le SIDA, à l’hôtel SARAKAWA, sur invitation du Dr David IHOU…



« Moi-même, je ne comprends pas nos hommes politiques ! On leur a bien dit qu’à partir du moment où le Conseil Constitutionnel burundais a validé la candidature de Mr NKURUNZIZA, par 6 voix sur 7(avec une absence, suivie de fuite), et que la Loi Fondamentale exige 4 voix sur 7 au moins pour valider une décision, la cause était entendue ! Mais, que veux-tu, en Afrique, tout le monde veut être Président, et du moment que ce ne sont pas leurs propres enfants qui meurent sous les balles, dans nos rues, ils s’en foutent ! »…, laissa tomber, d’une voix dépitée, le Dr Rurangirwa…



Le même jour, Le Dr David IHOU appela le Dr DIALLO, à Conakry, en Guinée, un confrère ophtalmologue avec qui le médecin togolais a travaillé dans la CLINIQUE MERE ET ENFANTS de CONAKRY, de 200 à 2003…
« Cher ami, que faites-vous donc ? Avec encore dix nouveaux cas d’EBOLA détectés par semaine dans votre pays, pourquoi vos leaders politiques appellent les jeunes à descendre dans les rues pour manifester, pour une simple histoire d’inversion de scrutins présidentiel et local ? Avec ces grands rassemblements et ces dizaines de blessés, l’épidémie va flamber de nouveau ! »…
« David, je suis moi-même écœuré par cette situation ; déjà une dizaine de morts parmi les manifestants, et des blessés dont certains par balles ! Le leader Cellou Dalein Diallo et ses amis de l’opposition sacrifient les enfants d’autrui sur l’hôtel de leurs ambitions politiques et sont insensibles à tout ce que nous, les médecins, leur conseillons… Je crois que nous sommes maudits ! », répondit l’ophtalmologue guinéen…



Samedi, le 9 mai dernier, j’ai envoyé trois de mes collaborateurs au meeting de CAP 2015 de Jean-Pierre FABRE, candidat malheureux à la dernière présidentielle du 25 avril dernier. Mr Fabre a fustigé les journalistes, les politiciens du bord adverse et conteste les résultats définitifs proclamés par la Cour Constitutionnelle, alors qu’il n’a pas daigné déposer de recours devant la dite Cour ! Il déclare faire appel à la rue et à l’OIF, pour prouver sa prétendue victoire à ce scrutin, alors que Michaelle Jean, la patronne de l’OIF, a adressé ses vives félicitations à Faure Gnassingbé, le vainqueur du scrutin ! Rappelons que l’OIF avait envoyé le Général SANGARE (à la demande du gouvernement) qui a vérifié et corrigé le fichier électoral, et a suivi de bout en bout le déroulement de l’élection !...


Cela ne m’étonne pas de Jean-Pierre Fabre, englué dans une paresse intellectuelle sans bornes et de longue date, et qui semble marcher sur la tête ! Soupçon fortement orienté par les révélations du journal LE COMBAT DU PEUPLE (No 837du 11 au 15 mai), selon lesquelles Jean-Pierre Fabre avait suivi des soins psychiatriques à l’hôpital psychiatrique de ZEBE, de 1979 à 1984 ! Il ne manquerait plus que ça au Togo, pour avoir à la tête du pays, un cinglé au passé psychique lourd, puisque, cinq ans de soins psychiatriques, c’est lourd , très lourds !...
J’ai demandé à mes trois collaborateurs qui ont assisté au meeting de Fabre, de suivre un des participants de leur choix, jeune, et dont l’habillement oriente vers la pauvreté et la paupérisation… A la sortie du meeting, ils suivent donc un jeune homme entre 25 à 30 ans, pendant 72 heures d’affilée…A la sortie du meeting, le jeune homme rentre à la maison, à Kodjoviakopé. Il se jette littéralement sur une vendeuse de KOM (pâte de farine de maïs),à 20-30 m de sa maison, à qui il achète 100F de Kom et 50 F d’un bout de poisson fumé et salé, qu’il dévore goulument ! Puis il rejoint un groupe de jeunes qui jouaient au LUDO, et joua aussi jusqu’à 20h 17 min. Il se rend alors dans un bar-bicoque, à côté de sa maison, et acheta du gari (farine de manioc grillée), dans un sachet plastic, pour 50 F et 25 F d’arachide grillée, en plastic, puis rejoignit sa maison ! Mes hommes se relayèrent devant sa maison jusqu’à 0 h 50 min, et je leur donnai l’ordre de décrocher…Ils réinvestissent les lieux à 5 H, le dimanche 10 mai… Ce n’est qu’à 10 h22 min. que notre gars ciblé sortit de sa maison, ce dimanche, et prit la direction de la plage, où il s’allongea à l’ombre des cocotiers, jusqu’à 16h 12 min ! Il se leva, acheta des galettes, chez une vendeuse ambulante, et une petite bouteille de jus, le tout, pour 100 FCFA et rentra à la maison. Il ne ressortit de sa maison que le lundi, 11 mai, à 10 H 44 min, mes hommes à ses trousses…Il se rendit, à pieds, au marché de Lomé. De l’avenue du Commerce, il rejoignit UTB Centrale et se faufila dans la rue grouillante, jusque dans un magasin tenu par une dame à l’allure acariâtre …



« Je t’avais dit d’être là à 10 heures précises ! » tonna la dame, qui lui fit signe de prendre un gros carton visiblement pas top lourd. Il ressortit du magasin et rejoignit la rue grouillante, en vendant à la criée, des habits pour bébés et enfants, contenus dans le carton… Il battit le pavé de toutes les rues avoisinantes, jusqu’à 16 h 19 min et retourna chez sa patronne du magasin, d’où il ressortit 21 minutes plus tard, pour rentrer à la maison, via la plage. Il s’acheta un pain de 100 F et une boîte de sardine…A 18h 02, il ressortit de sa maison et s’installa pour jouer au LUDO, au même endroit que la veille…jusqu’à 23h 14 min !...
Le lendemain, 12 mai, il sortit de sa maison à 9h 17 min, et rejoignit le magasin de sa patronne, reprit son carton et recommença la vente de ses habits pour enfants… C’est alors que mes hommes décrochèrent pour de bon…
Pourquoi ce jeune homme galère-t-il AINSI, EN VENDANT DES HABITS POUR ENFANTS, dans les rues de Lomé, pour un salaire de misère payé au jour le jour ? Pourquoi s’enferme-t-il dans une telle précarité alors qu’il est dans la fleur de l’âge, bien physiquement, valide de ses deux bras et de ses deux jambes ?...



Si vous demandez à un chinois de 25 à 30 ans de PEKIN, d’aller perdre du temps au stade, à écouter un paumé leader politique, et ne trouver à manger qu’un peu de gari et d’arachide la nuit pour remplir ( ?) son ventre avant de dormir, il va vous conseiller d’aller vous faire traiter , comme un leader politique connu, dans votre hôpital psychiatrique de ZEBE !
Les chinois travaillent, de jour comme de nuit, et à cet âge, peuvent posséder déjà un appartement et une voiture de luxe, pour ceux qui sont futés !


Pour sortir de la pauvreté au Togo, il faut travailler, travailler, travailler… Il n’y a pas d’autres alternatives ! Comme nous le disait notre père :
« Travaillez, travaillez, travaillez ! Quand vous serez morts, vous aurez toute l’éternité pour vous reposer ! »…
Le chômage des jeunes et des moins jeunes est impressionnant au Togo et dans les autres pays du continent, à tel point que beaucoup de jeunes préfèrent tenter la traversée de la Méditerranée, au risque de se retrouver en morceaux dans le ventre d’un poisson ! Heureusement, au Togo, il y en a très peu qui choisissent cette voie ! Parce qu’il faut le reconnaître tout de même, la vie est relativement moins chère au Togo, que dans les autres pays de la sous-région, et pour peu qu’on ne soit pas feignant, on peut s’en sortir !
Bien sûr, le gouvernement doit faire des efforts conséquents pour juguler le chômage, et il s’y est mis à créer des mécanismes comme la FNFI, l’APSEF, l’AJSEF, l’AGRISEF ou autres, mais ce sont des solutions de dépannage…
Si vous êtes jeunes, foncez sans retenue dans les études, car, avec un bon diplôme, vous allez toujours avoir un job tôt ou tard, surtout si vous remuez vos fesses, et si vous ne restez pas assis à la maison sur vos diplômes ! Cherchez des stages, mais aussi cherchez un travail de subsistance pour pouvoir vivre, même la nuit ! Beaucoup d’étudiants et de diplômés, en France et dans les pays développés, font la plonge dans les restaurants, lavent les voitures, nettoient les bureaux les soirs, distribuent des journaux à domicile, font les nounous pendant certaines journées (pour les étudiantes), taillent les fleurs dans les maisons privées…
L’élève de Première D qui taille les fleurs de ma maison deux fois par mois, perçoit 14.000 F le mois pour 2 fois 2heures et demie de travail, et il fait la même chose dans trois autres maisons d’amis, ce qui lui fait 14.000F x 4 = 56.000 F par mois ! De quoi faire convenablement ses études !). D’autres font office de répétiteurs d’élèves moins jeunes en attendant les interviews ou les concours…


Si vraiment les études ne marchent pas, apprenez un métier sérieux et porteur , et vous avez l’embarras du choix : mécanicien, menuisier, maçon, peintre- bâtiment, peintre- auto, électricien, tailleur, couturier, plombier, charpentier, ferrailleur, électricien, chauffeur poids lourds, carreleur, couturière, coiffeuse de mode, jardinier, modéliste, mannequins (hommes et femme), paysagiste, etc.


Les togolais doivent travailler et ne pas perdre leur temps surtout avec des politiciens véreux, dans des marches stupides, des manifestations de rues, des meetings inutiles et stupides comme celui de Fabre Jean-Pierre, le 9 mai dernier, où, il ânonne que c’est lui qui a gagné la dernière présidentielle…Sa paresse a fait et fait du mal à toute une jeunesse, surtout qu’il ne propose rien - alors là rien- de concret, pour remédier au chômage des jeunes !
Il ne faut pas non plus suivre Me APEVON qui demande encore au pouvoir des rounds de dialogues, comme si le Togo n’est pas saoulé de dialogues ! Il faut expliquer encore à Me DODZI APEVON, que les réformes se font au Parlement, et qu’il est député au Parlement, et c’est là-bas que se font les réformes, et non hors du Parlement. Les modérateurs religieux ou « hounon », comme le propose le rigolo Patrick Lawson, ne sont plus de mise ! L’autre possibilité est un référendum national ! Si Me Dodzi APEVON veut des réformes, il les négocie à l’Assemblée nationale, et présente un projet de loi et se bat pour que sa loi passe… sinon, il attend les législatives de 2018, quand son parti aura une large majorité, pour faire passer sa loi ! Si Faure Gnassingbé met la tête dans de nouveaux rounds de dialogues, nous allons durement l’interpeller, car, il y a mieux à faire au Togo, que passer tout sont temps dans les dialogues !
Les jeunes togolais ont aussi beaucoup à gagner s’ils misent sur l’Agriculture, et je renouvelle mes propositions au gouvernement, pour qu’il fasse appel aux israéliens, pour qu’ils viennent nous aider, avec leur expertise, pour la mise en valeur de nos terres qui n’attendent que nous ! 70 % au moins de nos terres sont vierges, et on parle de chômage au Togo ?
Les jeunes togolais doivent apprendre de l’amère expérience des jeunes burundais, qui se font tuer bêtement encore dans la rue, à l’appel de politiciens véreux, au lieu d’aller travailler.


Il faut être con pour mourir pour un troisième et dernier mandat de Pierre Nkurunziza, alors que le Conseil Constitutionnel burundais a validé la candidature, par 6 voix sur sept ! Et ça, même notre compatriote Jean-Baptiste PLACCA, le négrillon de RFI, ne le comprend pas, lui qui avait jubilé, en prophétisant que le Président burundais serait lynché par la foule, s’il revenait au pays, après le putsch lamentable du général NIYOMBARE !...



Chaque fois que RFI ne veut pas trop se mouiller, elle laisse Jean Baptiste Placca ânonner et ce togolais ne sait pas qu’on le roule dans la farine ! C’est plus simple de faire comme les sénégalais, qui se sont mobilisés pour élire Macky SALL comme Président de la République, malgré le troisième mandat à polémique d’Abdoulaye WADE. Il n’y a eu aucun mort, aucun blessé à DAKAR, et c’est plus intelligent que ce que font les burundais, avec des morts, des blessés, et un coup d’Etat sanglant…
Travaillez, jeunes togolais, pour ne pas être obligé de manger du gari et de l’arachide grillé, comme seul repas du soir !
Dr David IHOU, Consultant en Géopolitique et Stratégie sécuritaire.

 Commentaires