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Le Congo et le Togo condamnent la tentative de Coup d’État au Burundi
Publié le dimanche 17 mai 2015  |  Xinhua


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Tradition du défilé du 27 avril respectée ce matin dans la capitale du Togo, en présence du Président Faure Gnassingbé
Lomé, le 27 avril 2015. Site de la Nouvelle Présidence. Hauts cadres du pays, membres de l`exécutif et d`éminents invités ont suivi le bref défilé sous les ovations d`un chaleureux public.


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BRAZZAVILLE, Le président congolais Denis Sassou N’Guesso et son homologue togolais Faure Gnasingbe, en visite au Congo, ont condamné samedi la tentative de coup d’Etat au Burundi cette semaine.

"Il faut condamner cette tentative de prise du pouvoir par les armes au Burundi", a déclaré le président Faure Gnasingbe reçu par le président Sassou N’Guesso à Oyo, ville natale du dernier, situé dans le nord du Congo.

Il a appelé les Burundais à relancer un dialogue pour régler les problèmes politiques.

"Comme le recommandent toutes les instances régionales africaines et l’Union africaine, les efforts que nous fournissons aujourd’hui sont qu’il n’y ait plus de changements anti- constitutionnels", a affirmé le président togolais.

De son côté, M. Sassou N’Guesso a rappelé les principes de l’Union africaine sur la tolérance zéro en matière de prise du pouvoir par la force.

Dans le cas du Burundi, a-t-il indiqué, le débat sur l’opportunité ou non de la candidature du président Pierre Nkurunziza a été tranché par la Cour constitutionnelle qui n’y voyait aucune entorse à la loi.

"A partir du moment où la Cour constitutionnelle s’était prononcée, le droit devait primer, et non la force", a-t-il poursuivi.

Il a rappelé le contexte particulier du Burundi comme "un pays en situation post-conflit du fait des drames qu’il a connus, et qui a besoin de paix et de sécurité à l’instar d’autres pays africains en quête de développement".

Selon lui, c’était "hasardeux de vouloir replonger le Burundi dans des violences".

Évoquant ensuite les raisons de sa visite à Oyo, le chef de l’ État togolais a déclaré être venu en consultation auprès de son homologue congolais, "dans le cadre des contacts permanents visant la recherche des voies et moyens pour assurer le développement de nos pays respectifs".

M. Gnasingbe vient d’être réélu à la tête de son pays pour un nouveau mandat de cinq ans au terme de l’élection présidentielle du 25 avril dernier.

Le chef de l’Etat congolais a par ailleurs salué le déroulement sans heurts de l’élection présidentielle au Togo. Pour lui, ce processus mené avec succès est la preuve que l’Afrique gagne en maturité.

M. Sassou N’Guesso, réélu en 2009, officiellement 71 ans, est à son deuxième et dernier septennat qui prend fin en 2016. La Constitution congolaise, en vigueur depuis 2002, limite à deux le nombre de mandats présidentiels et à 70 ans l’âge des candidats.

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