La journée mondiale de l'action citoyenne a été observée au Togo samedi sur l'initiative de l'ONG Jeunes volontaires pour l'environnement (JVE) et l'Alliance des médias pour l'eau et l'assainissement (AMEA). Une conférence a été tenue à cet effet pour aborder la liberté d'expression du citoyen et les possibilités pour les togolais de revendiquer leurs droits de même que la prise en compte des points de vue des citoyens dans l'élaboration des politiques publiques.
"Il était question de savoir si le citoyen est libre de s'exprimer, s'il était libre de s'organiser en action pour revendiquer ses droits. Nous voulons surtout montrer aux participations qui sont des jeunes venus de plusieurs organisations qu'ils sont libres de s'exprimer", a déclaré Kiki Tassi, le Chargé de communication de JVE.
La conférence a été animée par un panel composé d'André Afanou, juriste et défenseur de droits de l'homme et de François Amegnignon, journaliste et Président de l'AMEA.
Les panélistes, appuyés par le représentant du ministère de la communication, Kéguéwé Sogoyou, ont expliqué que les choses ont évolué au Togo ces dernières années et que la liberté d'expression est une réalité. Le seul souci à relever est la responsabilité des journalistes. D'un autre côté, il est aujourd'hui clair que les citoyens sont associés à l'élaboration des politiques publiques et que ces citoyens peuvent revendiquer leur droit en toute indépendance.
"On a compris finalement la notion de l'espace civique et ce qui revient à chaque citoyen de faire pour que cet espace soit protégé", a expliqué Kiki Tassi.
