A l’occasion de la journée mondiale de l’action citoyenne commémorée dans le monde entier ce 16 mai, l’ONG Jeunes volontaires pour l’environnement (ONG JVE) a organisé un panel de discussion à son siège ce samedi à Lomé sur l’état de la liberté de la presse au Togo, le rôle de la presse et des organisations de la société civile, a constaté l’Agence de presse Afreepress. Ont participé à cette rencontre, plusieurs hommes de médias, des représentants d’une dizaine d’organisations intervenant dans de divers domaines en présence d’un représentant du ministère de la Communication, de la culture, des arts et de la formation civique et André Kangni Afanou du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT). Pour le panéliste, François Koami Amégnignon, président de l’Alliance des médias pour l’eau et l’assainissement (AMEA), la liberté de la presse est garantie au Togo. « Est-ce que les journalistes arrivent à capitaliser cette liberté de la presse et à l’utiliser pour le développement du pays ? A cette question, les réponses étaient mitigées et il y a beaucoup de choses à faire dans ce sens », a-t-il déclaré. Le constat est clair, selon lui, que les organisations de la société civile jouissent plus ou moins de liberté d’association mais ne jouent pas encore pleinement leur rôle pour le renforcement du contrôle de l’action citoyenne par le Togolais lambda. Les participants à ce panel ont convenu de renforcer ces genres de rencontres et de les élargir à d’autres questions de la société togolaise autre que la démocratie et la liberté de presse. Plusieurs aspects seront pris en compte, notamment l’environnement, le social, la santé. Pour le représentant du ministre, la presse doit contribuer à ce que tous les Togolais demeurent une même famille et faire en sorte d’améliorer les conditions de vie des populations. Célébrée tous les 16 mai, la journée mondiale de l’action citoyenne est l’occasion où des citoyens ordinaires disent s’ils se sentent libres de s’exprimer, de s’organiser et de mener des actions.
