Agression d’Aimé Gbotso par les militants du CAP 2015, le SYNJIT met en garde

Politique

Publié le lundi 18 mai 2015 | Togo Breaking News

© aLome.com par Parfait
1ère marche de contestation par CAP 2015 de la réélection de Faure Gnassingbé dans les rues de Lomé
Lomé, le 16 mai 2015. De Bè-Gakpoto à Akassimé, la mobilisation du CAP 2015 a encore fait parler d`elle. Loin d`être massive, elle a tout de même démontré la détermination du CAP 2015 et de ses leaders à ne pas lâcher le morceau.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Lancement du Plateau de veille et d’alerte des femmes

- 22/4/2015

Dans le dossier

Activités de la société civile 2015

La violence contre les médias n’est pas de nature à assurer un Etat de droit que le Combat pour l’Alternance Politique (CAP 2015) veut construire au Togo. Malheureusement, c’est la posture que les contestataires du dernier scrutin présidentiel ont adoptée au cours de leurs marches populaires samedi dernier dans les rues de Lomé.

Les manifestants de ce regroupement de partis politiques ont pris à parti la consœur de la Radio Nana Fm, Aimée Gbotso qui voulait exercer librement son métier de journalisme. C’est hideux et inadmissible pour cette partie de l’opposition qui prétend prendre le pouvoir dans un pays où on veut instaurer la liberté d’expression.

C’est dans ce sens que le bureau de Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) a sorti une déclaration pour dénoncer les comportements irresponsables de certains militants du CAP 2015. « Le Bureau de SYNJIT a appris avec regret les agissements de certains manifestants de CAP-2015 à l’endroit d’une journaliste d’une radio privée de la place », a indiqué le communiqué.

En effet, la journaliste qui était sur les lieux a été empêchée de circuler librement dans la foule afin de pouvoir faire son travail par un groupe de manifestants. La consœur a relaté qu’elle « a été huée et couverte d’insultes de tous genres avant d’être bousculée. Ils l’ont même obligée à quitter les lieux ». Dans sa réaction, « le SYNJIT constate que ces actes de violence aussi bien physique et verbale à l’endroit des Hommes et Femmes de médias à l’occasion des manifestations surtout politique deviennent récurrents et portent gravement atteinte à la liberté d’expression dans notre pays ».

D’après ce mouvement syndical, ces actes et propos malveillants que les manifestants adressent aux journalistes sur les lieux de manifestations de CAP-2015 sont les conséquences directes des propos que tiennent leurs premiers responsables sur les lieux de meeting.

Le SYNJIT dénonce cette atteinte à la liberté de travail des journalistes sur les manifestations politiques et appelle une fois encore les responsables de ces manifestations à discipliner leurs militants. Dans cette déclaration, il se réserve le droit à l’avenir d’appeler tous les journalistes au boycott de la couverture de ces genres de manifestations si de pareils cas se reproduisent. Ainsi, le mouvement appelle tous les journalistes à rester vigilants sur les lieux de reportage, à toujours se munir de leurs badge et gilets, et à éviter des altercations avec des militants parfois surexcités et indisciplinés. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires