Activités au Port autonome de Lomé/Les transitaires se soulèvent contre les nouveaux droits de 11800 F cfa imposés par SEGUCE

Économie

Publié le mardi 19 mai 2015 | Telegramme 228

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Lancement des activités de SEGUCE-Togo ce 25 juillet 2014

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Edition de 20h du JT du dimanche 10 mai 2015

- 13/5/2015

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Relance économique

Les transitaires du Port Autonome de Lomé sont en cessation de travail depuis hier lundi. Et pour cause, ils dénoncent et réclament la suspension la suspension des faux frais dans la prestation de SEGUCE (Société d’Exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur).

Tout est parti d’un nouveau droit de 11.800 F cfa que SEGUCE leur a imposé dans leur prestation de service aux clients du PAL. Ces transitaires qui observent depuis hier une cessation de travail entendent au travers de ce mouvement manifester leur soulèvement contre ces frais et autres faux frais de prestation qui obligent les clients à fuir le port de Lomé pour Cotonou et Accra.

D’après le Porte-parole de la masse du collectif des syndicats des transitaires, Mathias Adékpoé, « aujourd’hui, le problème qui se pose entre nous transitaires et SEGUCE (Société d’exploitation du Guichet Unique pour le commerce extérieur), c’est le paiement de leur droit, ce qu’ils demandent aujourd’hui qui est à 11.800 F cfa. Aujourd’hui, ils sont venus demander 11.800 F cfa, au niveau des conteneurs.

C’est-à-dire que l’importateur là bas et égal au destinateur. On peut comprendre. Mais à notre niveau ici, il y a les Libanais qui amènent des véhicules et après d’autres clients viennent acheter. Qui va payer maintenant les 11.800 F cfa ? Normalement, ils sont venus pour travailler pour ces importateurs, ces Libanais. L’argent doit être incorporé à la vente du véhicule que les Libanais doivent leur verser. Mais ils se retournent contre nous, que c’est nous qui allons verser les 11800 F cfa à leur niveau. Nous ne sommes pas d’accord parce que ce n’est pas nous qui devons payer ces frais à leur niveau ».

Au-delà de ce refus, tout porte à croire que les transitaires ne sont pas du tout d’accord même avec les prestations de SEGUCE qui d’après eux « créent des problèmes dans la chaine logistique au niveau du Port autonome de Lomé ». Mieux, ils semblent dire qu’ils avaient été dupés dans la démarche même de l’installation de SEGUCE.

«On dit qu’il y a des faux frais. On nous a promis que quand SEGUCE va arriver, ils vont enlever les faux frais, tous ces brebis qui essayent de nous escroquer et qu’ils vont mettre le travail rapide et compétitif. Voilà qu’ils sont arrivés, c’est le contraire.

Maintenant les 11.800 F cfa, quand on se retourne vers le client, il dit qu’il ne donne pas l’argent là, que ça ne le regarde pas. Ce qui fait aujourd’hui qu’on a perdu la moitié de ces clients », a ajouté M. Adékpoé qui a indiqué qu’ils n’ont autre choix que de poursuivre leur mouvement jusqu’à obtention de satisfaction comme ce fut déjà le cas contre l’imposition du monopole.

Jaël K., Lomé (T228)

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