Togo - Les opposants au régime de Faure Gnassingbé ne veulent pas un sevrage précoce de l’assistance de la communauté internationale dans le cadre du processus électoral qui a débouché sur la victoire de Faure Gnassingbé ou ailleurs veulent l’assistance de cette communauté pour résoudre définitivement la crise togolaise.
Jean Pierre Fabre du Combat pour l’alternance politique en 2015 qui exige le retour du Général Siaka Sangaré et l’Oif pour parachever l’opération de compilation des résultats du scrutin du 25 avril conforment à l’accord du 24 avril, vient de trouver un collègue. Il s’agit de Me Tchassona Traoré qui veut également l’intervention de la communauté international mais sur un plan un peu différent.
Le Président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (Mcd), invite lui le chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), à parachever sa mission au Togo par rapport aux réformes.
A la différence du Cap 2015, ce parti qui a pris acte des résultats du scrutin présidentiel estime que la mission à parachever consistera à la réalisation rapide des réformes institutionnelles et constitutionnelles qui divisent la classe politique.
Après la proclamation des résultats du scrutin du 25 avril dernier au Togo, un courant de l’opposition ne croit pas que les institutions comme l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) reviendront à la demande de l’opposition, proclamer un autre candidat vainqueur. Ces derniers appellent au changement de méthode de l’opposition pour obtenir premièrement les reformes politique avec en toile de fond la limitation du mandat présidentiel puis l’alternance politique.
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