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La Banque Mondiale souhaite investir 5 milliards de dollars pour sauver l’éducation mondiale/"250 millions d’enfants ne savent toujours pas lire ou écrire"
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  Banque mondiale


© Autre presse par DR
Hervé Assah, le représentant de la Banque mondiale au Togo


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À la veille du Forum mondial sur l’éducation, le Groupe de la Banque mondiale pointe les lacunes de l’éducation et leurs graves conséquences sur l’issue de la bataille contre l’extrême pauvreté À la veille du Forum mondial sur l’éducation 2015 à INCHEON, République de Corée, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé qu’il allait doubler le volume des financements pour l’éducation axés sur des résultats, pour le porter à 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.


Cet effort, qui vient consolider l’engagement du Groupe en direction de l’élimination de l’extrême pauvreté d’ici 2030, vise à améliorer à la fois la qualité et l’égalité de l’éducation et à faire en sorte que tous les enfants puissent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour accéder à plus de prospérité.

Les représentants de plus de 160 pays seront rassemblés cette semaine en Corée pour examiner ce qui constituera les objectifs et le cadre de l’action sur l’éducation pour les quinze prochaines années. Ce programme fera partie des Objectifs de développement durable qui seront adoptés par les Nations Unies au mois de septembre prochain et qui viendront prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), dont l’échéance arrive cette année.

En dépit de grandes avancées, il y a encore 121 millions d’enfants dans le monde qui ne parviennent même pas à accéder à un enseignement primaire ou au premier degré du secondaire. Il s’agit, pour la plupart, d’enfants pour lesquels la scolarisation est particulièrement difficile, parce qu’ils sont trop pauvres, isolés géographiquement, handicapés, ou parce que ce sont des filles. En outre, le nouvel objectif mondial pour 2030 ne consistera pas seulement à scolariser tous ces enfants mais aussi à s’assurer que l’école leur inculque les compétences scolaires (la maîtrise de la lecture, de l’écriture et des mathématiques) et pratiques dont ils ont besoin pour échapper à l‘extrême pauvreté, partager les fruits de la croissance économique et alimenter le moteur de l’innovation et de l’emploi.

« Les enfants les plus pauvres sont en réalité laissés pour compte dans la plupart des systèmes éducatifs. On estime qu’il y a 250 millions d’enfants qui ne savent toujours pas lire ou écrire, même après plusieurs années d’école. Cette situation tragique a de graves conséquences sur l’issue de la bataille contre l’extrême pauvreté, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim. Alors que près d’un milliard de personnes restent encore de nos jours enfermées dans le piège de l’extrême pauvreté, on pourrait libérer des richesses de potentiel humain en dirigeant des efforts soutenus vers l’amélioration des apprentissages. Avec de meilleurs résultats scolaires, on sera mieux à même de mettre fin à l’extrême pauvreté. »

Tout au long de la période couverte par les OMD (de 2000 à 2015), le Groupe de la Banque mondiale a tenu son engagement d’apporter des financements à tous les pays dotés de plans crédibles en faveur de l’éducation, ce qui a permis à des millions d’enfants issus de familles pauvres (et notamment des filles) d’accéder à l’école. L’institution, qui figure au premier rang des bailleurs de fonds pour l’éducation, a investi 40 milliards de dollars dans ce secteur depuis 2000, en apportant elle-même des financements ou en administrant ceux du Partenariat mondial pour l’éducation, dont elle est un membre fondateur.

Dans le secteur de l’éducation, le Groupe de la Banque mondiale a aussi de plus en plus souvent recours à des financements conditionnés à l’obtention de résultats préétablis. Ces financements ont atteint 2,5 milliards de dollars au cours des cinq dernières années. Leur doublement contribuera à promouvoir la responsabilisation, attirer des ressources financières et accélérer les progrès vers la réalisation du nouvel objectif mondial de l’apprentissage pour tous.

Selon les experts du Groupe de la Banque mondiale, il y a au moins trois raisons pour lesquelles une éducation équitable et de qualité aidera à mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030. Premièrement, l’éducation est un levier puissant pour sortir de la pauvreté ; chez les travailleurs salariés, par exemple, on observe une hausse de 10 % des revenus pour chaque année d’étude supplémentaire.

Deuxièmement, l’instruction fait des femmes et des filles des agents particulièrement efficaces du changement économique et social, à leur profit comme à celui de leurs familles. Troisièmement, la qualité des acquis scolaires, c’est-à-dire ce que les travailleurs ont réellement appris sur les bancs de l’école, est un indice très révélateur des taux de croissance économique.

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