Le fabricant suisse de bio-fertilisants Eléphant Vert poursuit son engagement au Maroc. Le groupe qui avait annoncé l’an dernier un plan d’investissement de 65 millions d’euros dans la construction de trois unités de production basées à Meknès, Agadir et Berkane a confié à L’usine nouvelle que plus de 37 millions d’euros avait déjà été investis.
L’usine de Meknès, connaîtra bientôt l’addition d’une unité de production de micro-organismes utiles a déclaré Sébastien Couasnet, numéro un d’Eléphant Vert. La compagnie s’intéresserait en outre à l’intégration de résidus de triturations de l’huile d’olive (les margines) dans ses procédés de production, après celle réussie des déchets avicoles.
Le Suisse, dont l’activité est structurée autour de quatre produits (les amendements organiques, les bio-fertilisants, les bio-stimulants et les bio-pesticides), a affirmé que si les bio-fertilisants et les amendements organiques issus de l’infrastructure de Meknès sont essentiellement destinés au royaume chérifien, les autres gammes de produits, elles, seraient bientôt lancées à la conquête de l’Afrique subsaharienne où le groupe ouvrira bientôt de nouvelles filiales.
«A horizon 2020, 75 % de la production de l'usine de micro-organismes de Meknès sera destinée au marché africain, accompagnant les ouvertures de nos filiales au Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Cameroun, Ghana et Kenya. Les 25% restant seront exportées vers l'Europe» a affirmé Sébastien Couasnet.
Eléphant Vert qui compte actuellement 221 collaborateurs dont 216 en Afrique veut faire passer ce nombre à 600 d’ici 2018 et créer au passage 3000 emplois indirects.