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S&P met en garde contre la vulnérabilité de l’Afrique au ralentissement la croissance chinoise
Publié le jeudi 21 mai 2015  |  Agence Ecofin


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Après avoir tiré profit des liens économiques étroits qu’ils ont tissé avec la Chine, les pays d’Afrique subsaharienne se retrouvent exposés aux effets néfastes du ralentissement déjà perceptible de la croissance économique de l’empire du milieu. C’est ce qui ressort d’une étude publiée le 21 mai par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P).

Intitulée «La Chine en Afrique: les bénéfices et les risques», cette étude indique de prime abord que S&P prévoit une croissance annuelle moyenne de 6,7% de l’économie chinoise entre 2015 et 2018, contre une moyenne de 8,5% sur la période 2010-2014.

L’agence précise en premier lieu que la baisse du régime de l’économie chinoise a déjà entraîné une chute des cours de certaines matières premières, qui représentent l’essentiel des exportations des pays africains vers le Chine, tout en rappelant que le commerce entre la Chine les 18 pays notés par S&P en Afrique subsaharienne a atteint 133 milliards de dollars en 2013, contre 5 milliards de dollars seulement en 2001. Ainsi, les prix de cuivre, un produit d'exportation clé pour la Zambie et la République démocratique du Congo, est passé de 10 000 dollars/tonne en 2011 à environ 6400 dollars/tonne actuellement, principalement en raison de la faible demande chinoise. Cela a poussé S&P à abaisser la perspective de la note de la Zambie de stable à négative.

De même, la baisse des cours du charbon a conduit l’agence à abaisser la note souveraine du Mozambique début 2014, tandis que la chute des prix du brut, passés de 100 dollars le baril en juin 2014 à 60 dollars en janvier 2015, a été à l’origine de la dégradation des notes de quatre pays d’Afrique subsaharienne dont les économies sont fortement dépendantes des exportations des hydrocarbures: le Nigeria, l'Angola, le Gabon et le Congo-Brazzaville.

D’autre part, S&P précise dans son rapport que le ralentissement de l’économie chinoise pourrait impacter négativement la capacité des certains pays subsahariens à rembourser leur dette. En effet, la fin du boom des matières premières, une croissance plus faible du PIB, une baisse des recettes fiscales et une dépréciation des monnaies africaines pourraient réduire les revenus nécessaires au remboursement des prêts contractés auprès de la Chine et d’autres bailleurs de fonds.
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