Le SYNJIT rappelle la « nécessité de faire du journalisme un métier»

Politique

Publié le samedi 23 mai 2015 | Courrier d'Afrique

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Célébration du 3 mai 2015 a posteriori par le SYNJIT: une conférence-débat a ouvert cette commémoration
Lomé, le 22 mai 2015. Maison de la presse. Le SYNJIT a convié les employés du secteur des médias à un débat confraternel autour des Conventions collectives qui demeurent lettre morte dans la corporation.

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Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) a organisé ce vendredi à Lomé une conférence publique sur le thème « de la nécessité de faire du journalisme un métier ». La rencontre animée par M. Apollinaire Kokou ATADI, Inspecteur du travail.

Les échanges ont permis aux professionnels des médias de s’imprégner de la notion de ‘’convention collective’’ et les différentes exigences qui reviennent aux différentes parties prenantes notamment les patrons d’organes de presse et leurs employés.

«La convention collective sectorielle est très importante en ce sens qu’elle permet de régler les problèmes, d’apprécier les conditions de travail dans le secteur et d’apporter des solutions dans le secteur en tant que résultat des consensus », a déclaré le conférencier Atabiou Kokou Apollinaire.

Pour Jean-Luc HOMAWOO, représentant la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), le journaliste détient un pouvoir important dans la communauté et il urge de lui apporter des conditions de vie et de travail décentes afin qu’il puisse exercer avec plus de professionnalisme son métier.

Pour lui, il est également important que des dispositions soient prises pour assainir et régulariser la corporation. « Les gens pensent que le métier de journaliste est un métier où on s’aventure quand on n’a rien trouvé. Le journaliste, avec sa plume ou son micro, est capable de mettre à feu un pays et j’ai toujours été contre le fait que le premier maçon devienne maçon », a-t-il déclaré.

Arafat Afuane

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