Politique et dernière présidentielle: Djimon Ore juge incohérente les positions adoptées par l’Opposition

Politique

Publié le samedi 23 mai 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Lakente Bankhead
Le FPD réaffirme la nécessité pour le TOGO de se doter d’une transition pour éviter le pire avant et après le scrutin présidentiel de 2015
Lomé, le 20 décembre 2014, à Brother Home. Le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) du députe Djimon Orè s’est prononcé sur l’actualité politique et la présidentielle de 2015. C’était au cours d’une conférence de presse qui a rassemblé journalistes et membres de cette formation politique.

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Président du Front Patriotique pour le Démocratie (FPD), Djimon Ore était de passage ce vendredi dans l’émission « Audi Actu » sur la radio Victoire Fm. Occasion pour cet ancien bras droit du président de l’Union des Force de Changement (UFC) de se prononcer sur l’actualité sociopolitique du pays.

Pour Djimon Ore, seule une transition politique consensuelle peut mettre fin au système en place et non une élection. « Si une élection présidentielle correcte devait mettre fin à cet système, il s’agit des élections présidentielles de 1998, de 2003 et de 2005. Si on n’a pas pu mettre fin à cet système, par la voie des urnes en 1998, 2003 et 2005, il ne faut plus s’attendre à la fin de ce système par la voie des urnes, il n’y a que la transition pour mettre fin à ce régime», a soutenu le président du FPD.

M. Oré sur la question des réformes, ne croit pas à sa mise en œuvre vu la configuration actuelle de l’Assemblée nationale où le parti au pouvoir, UNIR dispose de la majorité.

Le président du FPD reste également très septique sur les résultats attendus du travail de la commission Awa Nana sensée réfléchir profondément sur les questions des réformes.
« Profondément pour eux c’est de passer du quinquennat au septennat, profondément pour eux c’est d’installer Faure à vie, profondément pour eux c’est que les demi-frères de Faure le remplace, leurs fils, leurs petit-fils, etc », a martelé Djimon Ore.
Il trouve une incohérence dans les démarches de certains candidats malheureux de la présidentielle du 25 avril dernier.

«C’est vraiment un processus bancal et nous n’avons pas compris. Même le CAR qui a boycotté a participé à cette CENI jusqu’à la fin. Des positions contradictoires inadmissibles par rapport à des formations qui se disent formations d’expérience politique. Comment vous pouvez juger cela.

On sait que dans les mêmes conditions les mêmes causes produisent les mêmes effets mais ils se sont entêtés…, c’est à dessein. De toutes les façons, ils sont en train, de tromper la vigilance de leurs militants et sympathisants. Ils ne peuvent pas tromper la majorité des Togolais. Regardez la conclusion des experts de l’OIF par rapport au fichier électoral. L’expertise a donné que le fichier n’est pas correct, mais comme les candidats s’entendaient, ils se sont mis d’accord, il y a consensus pour y aller. Ok allez- !

Et puis après vous saisissez cette OIF qu’il n’a qu’à revenir pour proclamer les vrais résultats à partir du moment qu’on vous a déjà dit que le fichier n’est pas correct. Ça, il y a de l’incohérence totale et ce n’est pas normal par rapport à une vraie démocratie », a ajouté le fils de Morétan.

Charles D., Lomé, T228

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