André Johnson, Le ministre de l’Environnement, André Johnson, a marqué vendredi la Journée mondiale de la biodiversité lors d’une intervention au cours de laquelle il a rappelé la détermination du gouvernement à protéger l’environnement
Le Togo a donné la preuve de son engagement aux côtés de la communauté internationale à inverser la tendance de la diversité biologique et à en assurer une gestion durable, a-t-il expliqué.
Mais en dépit des efforts menés, cette richesse naturelle est menacée par les prédateurs et par l’absence de civisme d’un certain nombre d’habitants dont les comportements compromettent à terme une nature généreuse.
André Johnson, a appelé la population à préserver la la biodiversité, gage de tout développement humain durable.
Voici le message d’André Johnson
Cher citoyens
Le Togo à l’instar de la communauté internationale célèbre le 22 mai 2015, la journée internationale de la diversité biologique, une journée dont l’objectif est de sensibiliser et de mieux faire connaitre les questions relatives à la biodiversité afin d’attirer notre attention sur l’importance d’agir de toute urgence pour ralentir, faire cesser et inverser la tendance de la dégradation actuelle de notre biodiversité ?
Cette année le thème retenu par la communauté internationale est « Biodiversité au service du développement durable »
La célébration de cette journée aux côtés de toutes les nations ayant ratifié la convention, témoigne l’engagement de notre pays aux idéaux de la convention sur la diversité biologique.
Au regard des nombreux efforts que consent le gouvernement togolais dans le domaine de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité, notre pays ne peut rester en marge de ct évènement dont l’importance n’est plus à démontrer. C’est pourquoi à la ville du démarrage des manifestations prévues pour célébrer l’évènement au Togo, il me plait de vous rappeler l’importance de la biodiversité et les raisons qui ont conduit la communauté internationale a adopté une convention sur la diversité biologique.
En effet, partout dans le monde, les ressources biologiques (gènes et espèces) et les grands ensembles naturels qu’elles constituent (écosystèmes terrestres, aquatiques, entre autres), restent le principal support de tous les systèmes de vi et de production et conditionnent le niveau de vie de la quasi-totalité des populations sur la terre. Dans chaque écosystème, les organismes font partie d’un ensemble interagissant non seulement avec les autres organismes mais aussi avec l’ai, l’eau et l sol qui les entourent.
Tout cela constitue la toile de vie dont nous faisons partie intégrante et dépendons si intimement.
Mesdames et messieurs,
Malheureusement, la biodiversité est de plus en plus menacée par la surexploitation, la dégradation des habitats, de même que la pollution, l’introduction des espèces envahissantes et les changements climatiques. Consciente que sa conservation est une condition préalable au développement humain durable et constitue donc l’un des plus grands défis de notre époque, la conférence des nations unies sur l’environnement et l développement tenue à Rio d Janeiro en juin 1992 a adopté la convention sur la diversité biologique (CDB) dans le souci de concilier le développement économique mondial et la protection d l’environnement à travers trois piliers :
- La conservation de la diversité biologique
- L’utilisation durable des composantes de la biodiversité
- Le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation commerciale t autre, des ressources génétiques.
Notre pays, fait partie des nations qui ont approuvé très tôt les idéaux de cette convention qu’il a signé le 16 juin 1992 et ratifiée le 04 octobre offrant ainsi un nouveau cadre pour la conservation et la gestion des ressources biologiques.
Mesdames et messieurs ; notre pays dispose d’importantes potentialités en matières de diversité biologique comportant les différents écosystèmes, la diversité spécifique et la diversité génétique de la faune et de la flore. Cette diversité biologique renferme en plus des biotopes, la diversité végétale et animale dont le recensement à ce jour est estimé à 3428 espèces végétales environ 3855 espèces de la faune au Togo.
Toutefois, malgré son importance, cette diversité biologique subit de sérieuses menaces d’origine aussi bien anthropique que naturelle. Face à cette situation, le gouvernement togolais a fournit d’importante effort en vue de protéger cette diversité si riche et si variée.
C’est ainsi que notre pays le Togo a procédé en 2003, à l’élaboration de sa Stratégie et Plan d’Action National de conservation de la diversité biologique (SPANB) qu’il a relevé en février 2014 conformément aux objectifs d’Aichi.
Ce faisant, le Togo a ainsi donné la preuve de son engagement aux côtés de la communauté internationale à inverser la tendance de la diversité biologique et en assurer une gestion durable.
Les objectifs poursuivis par cette stratégie et son plan d’action national 2011-2020 visent à produire un engagement plus important des divers acteurs. Elle fixe pour ambition commune de préserver et restaurer, renforcer et valoriser la biodiversité en assurer l’usage et équitable. Pour gagner ce pari, l’implication de tous les acteurs de tous les secteurs d’activité se révèle comme incontournable.
C’est pourquoi j’invite les ONG, les associations de développement, les institutions publics et privés, les partenaires techniques et financiers, les chercheurs des universités, les ménages, les scolaires et étudiants à marquer cette journée du 22 mai 2015 par des manifestations liées à l’information et à la sensibilisation du public ou à poser des actes favorables à la préservation de la diversité biologique ?
J’exprime toute ma gratitude à la coopération allemande et aux autres partenaires pour leur appui multiforme en vue de relever les défis qui se posent à nos Etats dans la conservation de leurs ressources naturelles.
J‘invite donc les jeunes, le grand public à prendre un engagement fort en faveur de la préservation de la biodiversité, gage de tout développement humain durable.
Chers concitoyens,
Passer de la parole à l’acte ! Tel est le défi personnel que chacun doit relever. Pour y parvenir, la communication sur la biodiversité au service du développement durable demeure le moyen le plus efficace.... suite de l'article sur Autre presse