La Banque africaine pour le développement (Bad) se prépare pour élire le successeur de Donald Kaberuka la semaine prochain à Abidjan en Côte d’ivoire. Le nouveau Directeur doit retrousser ses manches devant les défis industriels, d’infrastructures, éducatifs etc…
6% de croissance par an, la moyenne, devant une croissance démographique galopante, le continent africain à des difficultés face aux défis de l’emploi.
Comme défis, le nouveau président de la Bad doit arriver à transformer les ressources à court terme (dépôt d’argent) pour financer les projets à long terme. La Bad doit arriver à développer les infrastructures et mettre l’accent sur une formation innovante et de qualité pour accompagner l’industrialisation.
Les Etats africains, avec le concourt de leur instance financière, doivent arriver à développer le tissu industriel pour la transformation des matières premières. L’exemple de ma transformation du cacao (Cote d’Ivoire et Ghana), du phosphate etc… sur place pour créer la valeur ajoutée.
Ce qui manque à l’Afrique, ce sont les projets de qualité qui répondent aux réalités contextuelles, car en Afrique ce n’est pas l’argent qui manque, mais ce sont les idées.
Le financement de la Bad et de l' Agence française de développement (Afd) ne suffisent plus devant les océans de besoins. Le continent africains, compte tenu des enjeux mondiaux, a besoin de plus de 100 milliards par an pour rattraper le retard en infrastructure en énergie, à la construction des usines de transformation et en éducation de qualité.
Rappelons qu’au total 8 candidats dont une femme sont en lice Akinwumi A. ADESINA (Nigeria), Sufian AHMED (Éthiopie), Jaloul AYED (Tunisie), Kordjé BEDOUMRA (Tchad), Cristina DUARTE (Cabo Verde), Samura M. W. KAMARA (Sierra Leone), Thomas Z. SAKALA (Zimbabwe), Birama Boubacar SIDIBÉ (Mali) pour remplacer Donald Kaberuka.