Avec le développement des nouvelles technologies, les start-up sont en plein essor sur le continent. Pourtant, 40% d’entre elles font faillite durant leur première année d’existence, notamment en raison d’un manque de financement et de l’absence d’accompagnement.
Spécialisé dans le financement des PME et des entrepreneurs en Afrique, le groupe Cofina annonce le lancement de Cofina StartUp House, le premier incubateur créé par une institution financière dans la sous-région. « Pour résoudre le problème de l’hébergement, de l’accompagnement et du financement, nous avons décidé de lancer Cofina StartUp House, une solution qui offre aux start-up sélectionnées un écosystème leur permettant de passer la phase particulièrement critique de l’amorçage », explique Jean-Luc Konan (photo), président-directeur-général du groupe Cofina.
Présent en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Sénégal, le groupe Cofina est la première institution de mésofinance en Afrique. Le segment de la mésofinance s’adresse aux PME dont les besoins de financement sont devenus trop importants pour les institutions de microfinance, mais dont la structure entrepreneuriale reste insuffisamment formelle pour les banques commerciales.
Créé en partenariat avec des grands groupes et des sociétés actives dans des domaines d’activité variés (systèmes d’information, télécoms, expertise comptable, assistance juridique et fiscale, communication, social media, formation, etc.), Cofina StartUp House hébergera les jeunes pousses sélectionnées dans ses locaux à Abidjan et à Dakar. L’incubateur proposera également des solutions de mentoring avec les experts du groupe Cofina et ses partenaires, ainsi que des possibilités de rencontres avec des experts, des entrepreneurs et des investisseurs ou encore des formations.
Pour le groupe Cofina, la promotion de l’inclusion financière passe prioritairement par le financement des PME et des entrepreneurs, moteurs des économies africaines. « Avec Cofina StartUp House, nous voulons participer à l’essor des champions de demain. Une génération d’entrepreneurs brillants existe déjà : il suffit de bien l’accompagner et de bien la conseiller pour qu’elle donne du souffle à l’économie africaine », conclut Jean-Luc Konan.... suite de l'article sur Autre presse