A peine la démission du Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu annoncée vendredi dernier que les acteurs politiques et de la société civile togolaise s’essayent à tracer le profil du prochain Premier ministre qui pourra aider, de par sa gouvernance, les Togolais à améliorer leur quotidien.
Ainsi, alors que dimanche déjà, le président de la LTDH, Kpandé-Adzaré et son collègue du CACIT ont fait savoir que le Togo a besoin d’un PM conciliant et plus technocrate que politique, chez nos confrères de LCF lundi dernier, le secrétaire national du Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition), et député à l’Assemblée nationale, Jean Kissi, croit savoir que le prochain locataire qu’il faille avoir à la Primature togolaise doit être capable de discuter ouvertement avec le chef de l’Etat, d’apporter des arguments solides, de sanctionner des collaborateurs défaillants si le besoin sa fait sentir, et enfin de combattre la corruption sous toutes ses formes.
S’il reconnaît au passage des qualités pour l’ancien locataire Arthème Ahoomey-Zunu surtout pour ce qui est de la politique en matière d’infrastructures routières, il ne manque pas de porter des griefs à son encontre. Il a formulé au passage des critiques quant à son incapacité à apporter une solution durable à la crise sociale qui a par moment secoué le pays et partant son gouvernement.
Autre critique, c’est celle de défaut de compte sur la gestion des fonds de la CAN 2013, malgré les promesses multiples du natif de Kpélé.
