Le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu a présidé vendredi à l’ouverture de la 8e Journée de l’Ordre national des pharmaciens.
Il a réitéré la disponibilité du gouvernement pour examiner un cadre législatif et réglementaire plus adapté et plus moderne
Il a également invité la profession à accompagner la politique sociale avec la mise en œuvre progressive du tiers payant, corollaire de la couverture santé.
‘Alors notre pays se dote de mécanismes innovants pour assurer un accès équitable aux soins de santé, vous qui avez en charge la mise à disposition des médicaments ne devez pas faillir’, a-t-il déclaré.
M. Ahoomey-Zunu a demandé aux pharmaciens de rendre les médicaments accessibles à tous, dans les zones les plus reculées du pays afin de protéger les populations contre le fléau des contrefaçons qui menace d'infiltrer les circuits légaux.
Le Togo comme la plupart des pays d’Afrique est victime du trafic de faux médicaments, au mieux inopérant, au pire dangereux pour la santé.
Ces faux antipaludiques, antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques, antiparasitaires et antifongiques sont incapables de traiter réellement les maladies. Pire, selon l’OMS, ils sont à l’origine de centaines de milliers de décès chaque année dans les pays en développement.
Près de 30 tonnes de faux médicaments ont été saisies au Togo en 2014.
Les contrefaçons débarquent au port de Lomé ou sont acheminés en contrebande des pays voisins.
Les pays de fabrication sont identifiés : Chine, Inde et plus récemment Russie.
Le rôle des pharmaciens en tant que gendarme de la santé est donc primordial.
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