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Le déficit énergétique affecte le secteur des télécoms d’une trentaine de pays africains
Publié le samedi 30 mai 2015  |  Agence Ecofin


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En Afrique, les coupures d’électricité devenues récurrentes ces derniers temps causent des dommages au secteur des télécommunications. Environ une trentaine de pays sur le continent subissent actuellement ces pannes d’électricité qui inéluctablement entravent le fonctionnement des structures de télécommunication.

Ces pannes viennent alourdir le coût de l’exploitation d’entreprises sur le continent, car la majorité des sociétés se voient contraintes d’utiliser des générateurs pour prendre le relais et éviter la détérioration de leurs appareils. Cet état de choses a conduit la majorité des opérateurs à augmenter leurs investissements dans les technologies d’énergie renouvelables afin de se mettre à l’abri de telles coupures.

Cette situation intervient au moment où la majorité des Etats essayent de convaincre les compagnies internationales d’investir dans le secteur des télécommunications, surtout dans les zones rurales. « Le plus grand obstacle au développement des télécommunications et des technologies de l’information est l’insuffisance d’énergie électrique. Seule l’élimination de ce problème pourra permettre de relever le défi de la qualité des services de télécommunication.» déclare Eugene Juwah, le vice-président du Nigerian Communications Commission (NCC).

« Les problèmes énergétiques que rencontrent la Zambie et les pays de la région sont de nature à entraver le développement du secteur des télécommunications. Nous devons plus investir dans la génération de l’énergie afin d’avoir assez de puissance pour nos équipements et infrastructures de communication.» renchérit le ministre zambien des communications et du transport. Le pays a, à ce propos conclu des accords avec des sociétés chinoises pour la construction de nombreuses centrales hydroélectriques de petite capacité afin de réduire un tant soit peu le déficit énergétique.

Des experts en énergie, de leur côté, reprochent à l’ensemble des gouvernements africains, surtout à ceux de l’Afrique subsaharienne, de ne pas favoriser la libéralisation de leur secteur énergétique. Cette ouverture permettrait, selon eux, de développer l’investissement privé.

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