Togo -
« Tourner une série télévisée de non fiction axée sur la culture du savoir, le divertissement, la découverte et qui présente les réalités quotidiennes de la vie des communautés à d’autres cmmunautés, les partiocularités des habitants d’un pays à ceux d’autres ». L’idée est celle développée depuis plusieurs mois déjà par de jeunes Togolais vivant en Europe. Après les première et deuxième saisons de cette série intitulée « Par Ailleurs », tournées respectivement en Belgique et au Bénin, Kinoss Dossou, Bell Kakpovi et toute leur équipe de tournage sont au Togo depuis le 15 octobre dernier, histoire de tourner la troisième saison de cette série. Une saison entièrement consacrée aux réalités quotidiennes des Togolais. Pour la saison togolaise dont le tournage prend fin ce jour, l’équipe de tournage a rencontré la presse hier jeudi pour livrer le contenu des sujets abordés. Ils vont de la « pêche artisanale » à « la prolifération des institutions privées de formation supérieure » en passant par « l’entrepreuneriat des jeunes », « les particularités d’un village érigé au pied de la montagne de Kanté », « les Chateaux Tamberma », « le social » avec les projets de l’ONG Saint Thèrese de l’Enfant Jésus et de la Fondation de King Mensah.
Une fois les contours de cette troisième saison finalisés, les 10 épisodes consacrés (de 13 à 15 minutes) seront projetés sur des médias européens pour faire connaitre les réalités de ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Les Togolais pour leur part auront dans les semaines à venir, plus précisément dès début décembre 2013 et ceci pour trois mois à suivre sur les écrans de la Télévision nationale, la première saison de la série « Par Ailleurs » tournée en Belgique.
Et pourquoi un tel tournage entre 2012 et 2017 dans vingt pays africains et vingt pays européens ? La réponse de Bell Kakpovi, Directeur des Relations extérieures de cette série est directe : « Nous voulons montrer que l’Afrique ce n’est pas seulement la guerre et aussi que l’Europe n’est pas forcément le paradis ».
A titre d’information, cette série n’est que le part de la contribution à l’information de leurs compatriotes africains mais également ceux de leurs pays d’accueil, apportée par ces amoureux des médias audiovisuels. Une contribution dont la dépense par saison avoisinerait les 80.000 euros, financés pour la majeure partie par les initiateurs eux-mêmes.