Togo - Alors que l’opinion nationale et internationale attend de pied ferme le nom du prochain premier ministre et la formation du nouveau gouvernement au lendemain de l’élection présidentielle du 25 avril 2015 et la démission du gouvernement Ahoomey-Zunu, les positions commencent par s’afficher.
A l’Union des forces de changement (UFC) qui a signé le 26 mai 2010 un accord politique qualifié d’ « historique » avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT) devenu depuis quelques années l’Union pour la République (UNIR), on estime que cet accord a encore un rôle à jouer après cinq (5) ans de mise en œuvre. Intervenant ce dimanche dans l’émission « 12-13 » de la radio Nana FM, deux (2) délégués de ce parti dirigé par l’ancien opposant charismatique, Gilchrist Olympio, n’ont pas caché leur volonté de continuer « l’œuvre » commencée et qui devra arriver à son terme avec l’avènement d’une alternance politique « apaisée ». « L’UFC estime que son expérience de l’accord de 2010 est positive et que la consolidation des acquis passe par une poursuite de l’accord.
Si le président Faure Gnassingbé estime que l’UFC peut encore jouer un rôle dans les 5 prochaines années, le bureau politique de l’UFC en décidera », pense-t-on à l’UFC. Dans la droite ligne de son dernier communiqué rendu public dans le courant de la semaine, l’UFC souligne que l’accord scellé avec le RPT est un accord « de référence » qui a marqué une rupture dans la situation « d’incompréhension, de méfiance et de crainte » qui a prévalu au Togo et pendant 50 ans et qui ne pouvait pas permettre à l’opposition togolaise de réaliser l’alternance politique. De sept (7) ministres dans le gouvernement en 2010, l’UFC s’est retrouvée dans le dernier gouvernement avec quatre (4) ministres.
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