Togo - La situation ne semble pas préoccuper les pouvoirs publics, mais elle rend la vie difficile aux populations de Goumoukopé, Kpémé et d’Agbodrafo qui sont obligées de subir les effets de la pollution de cette partie de l’océan par les eaux de lavage du phosphate.
Il y a quelques mois encore, ces populations ont envahi les médias pour crier leur désarroi. Mais visiblement, aucun secours ne s’est manifesté. Ces hommes et femmes continuent de se morfondre dans l’enfer où ils vivent.
Les eaux du lavage du phosphate déversées dans la mer impacte sérieusement la vie des populations environnantes. La pêche, principale activité qui apporte des revenus aux populations devient difficile à cause de la pollution..
« Au début, on voyait des poissons morts à la surface de l’eau. On ne savait pas ce qui se passait. C’est lorsque l’eau a commencé par changer de couleur qu’on s’est rendu compte de la réalité. Les eaux du phosphate qu’on déverse dans la mer nous cause énormément de problèmes », a indiqué un habitant de Goumoukopé.
Les pêcheurs, s’ils doivent faire leurs activités, sont obligés d’aller à des kilomètres loin de la côté. Mais ils ne disposent pas de matériels adéquats pour faire cette pêche en haute mer.
L’autre situation qu’engendre cette pollution, c’est que les puits dans ces villages sont tous contaminés. Les eaux de ces puits ont pris la couleur du phosphate. Conséquence, les dents des habitants prennent la couleur de l’eau de lavage du phosphate.
Les autorités locales disent avoir alerté qui de droit, mais personne ne semble les écouter. La situation perdure et les dégâts se font de plus en plus ressentir chaque jour.
La vie dans ces trois villages est devenu un enfer. Ceux qui le peuvent, commencent déjà à fuir ces endroits. Cependant, la majorité n’a pas ce privilège. Elle est obligée d’attendre un messie qui viendrait les sauver.
Voilà une situation qui devrait intéresser Faure Gnassingbé qui place son troisième mandat sous le sceau du social.
