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5 ans de l’Accord UFC-RPT/ Bilan : Non effectivité des réformes politiques : L’UFC accuse le CAR et l’ANC
Publié le lundi 1 juin 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Jean KISSI, Député du Comité d’Action pour le Renouveau ❨CAR❩


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Le 26 mai dernier, faisait cinq ans jour pour jour que le parti Union des Forces du Changement (UFC) de Gilchrist Olympio, principal parti politique de l’opposition à l’époque, avait signé un accord, qualifié d’accord de brave, avec le parti au pouvoir RPT.

Accord au nom duquel, l’UFC a participé aux gouvernements successifs. Tout en s’engageant à faire bouger les choses sur le plan politique, et surtout à faire mettre en œuvre les réformes politiques.

Et cinq ans après, ce vœu pieux peine à être traduit dans la réalité mais le parti se défend.
Ainsi invités de l’émission « 12-13 », sur la radio Nana FM hier dimanche, MM. Djagba Yempabou et Bertin Assiane tous deux de la cellule communication de l’UFC se sont prononcés sur les sujets brûlants de l’heure.

Pour eux, le non aboutissement des réformes politiques est à mettre aujourd’hui à l’entière responsabilité des partis politiques de l’opposition, l’ANC et le CAR surtout qui dans le temps n’avait pas laisser le choix facile à l’UFC et au RPT d’opérer les réformes en comptant sur leur majorité mécanique dans la précédente assemblée.

«Le 27 novembre 2010, le comité de suivi a souligné dans un communiqué les différents points de la Constitution qui devront être envoyés à l’Assemblée nationale pour être touchés et le RPT et l’UFC avaient la majorité qualifiée à l’Assemblée pour faire passer cette réforme quand les autres qui marchaient dans la rue et le CAR ont mis en garde les deux parties en accord contre toute tentative de modifier la Constitution sans eux, parce que selon eux, l’APG aurait dit de faire les réformes sur la base d’un consensus national », a expliqué Djagba Yempabou.


Bien qu’aujourd’hui le parti UFC peine à se tailler une place dans la classe politique de l’opposition, il ne se décourage pas. Il croit s’être engagé dans le bon sens et compte travailler à nouveau aux côtés de son partenaire aujourd’hui Unir pour faire avancer le pays.

Charles D., Lomé, T228

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