L’équipement des Eperviers qui révolte les supporteurs

Politique

Publié le mardi 2 juin 2015 | Togo breaking news

© aLome.com par Lakente Bankhead
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Lomé, le 27 décembre 2014, au GRAND REX. Ambiance festive regroupant des tȇtes couronnées du Sport togolais, dans le cadre de l`an 10 des TOGO FOOTBALL AWARDS.

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- 20/4/2015

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Sports et autres disciplines 2015

Depuis plus d'un an, l'équipementier allemand PUMA a rompu son contrat avec la Fédération togolaise de football (FTF). Depuis lors, les Eperviers du Togo ne cessent de souffrir du manque d'équipements que ce soit à lors des séances d'entraînement ou des compétitions.

A plusieurs reprises, les équipements ont été achetés sur le marché pour permettre à l'équipe nationale de tenir ses séances d'entraînement. Mais conscients cette situation, les responsables de la FTF et du ministère des sports n'ont pas pensé sceller un contrat avec un autre équipementier ou cherché à renouveler l'ancien contrat avec PUMA.

Lors de leur première séance d'entraînement, les équipements portés par les Eperviers du Togo et le staff technique n'est pas digne d'une équipe nationale de la taille de celle du Togo, ancien mondialiste en cette année 2015.

Pendant que le Brésil, la France ou encore le Ghana et d'autres pays sur le continent africain s'évertuent à voir leurs ambassadeurs bien habillés sur le terrain afin de mouiller le maillot, les dirigeants togolais se permettent encore d'acheter des maillots chez des équipementiers locaux qui ne font que se débrouiller.

Résultats, les équipements portés lundi matin par les Eperviers ont révolté une partie des quelques supporteurs venus constater le début des préparatifs de l'équipe nationale pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), Gabon 2017.

Sincèrement, il y a mieux à faire pour les joueurs de l'équipe nationale. Ces joueurs qui viennent, pour la plupart des championnats professionnels de l'Europe n'ont pas besoin d'être rabaissés au niveau d'une équipe de quartier qui s'achète ses équipements au bord de la route.

Qui veut aller loin, ménage sa monture, dit-on. Il est temps de mettre fin à la folie au niveau de la FTF, qui consiste à répéter les mêmes approximations à chaque compétition et espérer des résultats différents.

Il est encore temps de mieux faire, de mieux habiller nos ambassadeurs. L'image du Togo en dépend.

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