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Dossier/La méchanceté humaine, le mensonge fondateur : Edem KODJO, pourquoi cet acharnement?
Publié le mardi 2 juin 2015  |  Le Combat du peuple


© aLome.com
M. EDEM KODJO, ancien Secrétaire Général de l`OUA et ancien Premier Ministre Togolais


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Edem KODJO est un homme, un être fait de chair et de sang qui a donc ses qualités et ses défauts. Comme tel, il ne manque donc pas de défaut. C’est naturel. Mais est-ce-que le fait d’être pimpant est un défaut en politique ? La question reste posée. Nous avons eu, à un moment donné, à le combattre, mais nous nous sommes ensuite aperçus que tous ses détracteurs ne fondent pas leurs arguments sur des faits réel, ni vérifiés. KODJO est narcissique et ambitieux. Ce sont là des défauts qui peuvent mettre en péril l’existence de notre pays ? Le débat est ouvert.

Le premier qui nous avait manipulé et induit en erreur au sujet de Edem KODJO fut feu Andoch N. BONIN qu’on ne présente plus (l’auteur du livre Du Sergent au Général).



Nous étions en 1994. Le Combat du Peuple, votre organe de presse, était en gestation après ma démission de l’Eveil du Peuple dont le Directeur de Publication était Fulbert ATTISSO.
Avant la parution du N°00 du Combat du Peuple, j’ai été invité à un séminaire à Accra. C’est au cours de ce séminaire que j’ai rencontré M. BONIN. Il assurait l’interprétariat de ce séminaire. C’est le lieu de lui rendre un hommage mérité. Il était un bon interprète apprécié de tous.
En marge de ce séminaire, je me suis rendu chez lui, à son domicile.


Nous avons échangé et déjeuné ensemble. Le lendemain, nous nous sommes rencontrés de nouveau pour une interview. La première que le Combat du Peuple allait accorder.
Ainsi donc, dans notre premier numéro, le 00 du 19 au 25 Décembre 1994, nous avons publié une interview de M. Andoch BONIN dans laquelle, il avait déclaré que Edem KODJO est un faussaire. Voici ce qu’il avait dit en réponse à notre question : « M. Edem KODJO, Premier Ministre de la République.


Qu’est-ce que cela vous inspire ? Réponse de BONIN : KODJO est un faussaire. Pour commencer, je vous dis franchement que j’ignore votre 4e République. Et pour ce qui concerne KODJO, tous ceux qui le connaissent conviennent qu’il est vil et vain, sans dignité surtout sans le moindre courage, morbidement ambitieux, prêt à tout pour aboutir à ses fins : le pouvoir. Pour ce qui me concerne, je peux prétendre connaitre parfaitement bien KODJO. Il n’est rien d’autre qu’un faussaire. Pour l’enregistrement de son parti UTD, KODJO avait déclaré qu’il est diplômé de l’ENA (France) et qu’il avait une maîtrise spécialisée en sciences économiques.


Tout cela est faux, car KODJO n’a pour tout diplôme qu’une licence en science politique. KODJO n’a jamais fait de maîtrise et est passé à l’ENA en qualité d’auditeur libre ensemble avec deux moniteurs d’enseignement primaire du Gabon envoyés par OMAR BONGO, cet autre dictateur. Il est aussi vrai que quand on fait bien les comptes, KODJO ne se retrouvait pas dans les deux mille premiers cadres du Togo »… Fin de citation.


C’est désastreux comme peinture. Mais les faits ont prouvé par la suite tout le contraire.
Entre temps, j’ai appris personnellement à mieux connaître Edem KODJO, ici à Lomé, à Paris et ailleurs. Toutes ces affirmations de BONIN relèvent de la méchanceté humaine et d’une imagination machiavélique essentiellement destructrice. KODJO a tous ses diplômes et il en brille de tous feux.


A l’époque, j’avais avalé naïvement les mensonges parce que moi-même, je n’aimais pas KODJO à cause de toutes les faussetés qu’on m’a racontées à son sujet. Aujourd’hui, ma religion est définitivement faite au sujet du seul homme qui fait la fierté de notre pays sur le plan africain et international.


Je ne sais pas pourquoi notre compatriote Koffi Habla Dagbovi qui serait à Hambourg (Allemagne) a publié le 23 Mai courant un article au vitriol sur un site internet concernant KODJO. Je ne sais si c’est son vrai nom ou s’il se cache derrière un nom d’emprunt. Mais je trouve que notre compatriote a exagéré et fait preuve de légèreté parce que tout ce qu’il reproche à KODJO ne correspond concrètement à aucune réalité. Et j’ai le devoir de vérité lié à ma profession. C’est pour cela que je tiens à lui faire comprendre qu’il est passé à côté de la plaque et qu’à l’avenir, il doit faire l’effort d’éviter d’afficher sa haine envers quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré.


Soyons sérieux avec nous-mêmes au Togo. La vie politique dans notre pays a été caractérisée pendant longtemps par un mensonge fondateur. Les pères de l’indépendance que nous avons vénérés ont une lourde responsabilité historique dans cette orientation négative.
Pour être plus bref, Edem KODJO était au sommet de la CEDEAO à Accra (Ghana) parce qu’il a été reconnu, diplôme délivré par la CEDEAO à l’appui, comme membre fondateur de la CEDEAO.


Ils étaient quatre nominés dans ce cas :
1- Yacoubou GOWON
Ancien Président du Nigéria (vivant)
2- Gnassingbé EYADEMA
Ancien Président du Togo (décédé)
3- Edem KODJO
Ancien Ministre des Finances du Togo (vivant)
4- Adebayor ADEDEDJI
Ancien Ministre des Finances du Nigéria (aucune nouvelle)
Ces quatre personnalités sont autorisées à participer à vie à tous les sommets de la CEDEAO avec voix délibérative.


La présence de KODJO à ces sommets a donc une explication claire tout comme aux sommets de l’UA où en sa qualité d’ancien Secrétaire Général, il est actuellement membre du Panel des Sages de l’UNION AFRICAINE.


Au sujet de son livre, « Et Demain l’Afrique » publié en 1985 par les éditions Stock, et réédité récemment in extenso, trente années après sa parution, il faut admettre qu’à l’échelle africaine, il s’agit d’un best-seller. Sans commentaire.


Ceci dit, nous avons le devoir de dire certaines vérités. On aime ou n’aime pas Edem KODJO. Mais la vérité, c’est que l’homme ne laisse personne indifférent. L’autre vérité, c’est que KODJO incarne la fierté du Togo sur le plan intellectuel, culturel, diplomatique et autres dans le monde.
Les Togolais, d’un certain bord, sont libres de jeter l’opprobre sur sa personne. C’est leur droit, mais le moins qu’on puisse exiger d’eux, c’est l’honnêteté intellectuelle et morale. KODJO s’est retiré de la vie politique au Togo et se consacre à autres choses sur d’autres plans.


Pour ceux qui ne le savaient pas, KODJO, à sa sortie de l’ENA, était administrateur de l’ORTF ancêtre de RFI d’aujourd’hui. Il avait alors refusé de prendre la nationalité française. Il était rentré chez lui au Togo pour servir. Il avait fait de son mieux. Ce n’était pas KODJO qui était poltron. C’étaient ceux qui l’ont envoyé à l’échafaud et qui l’avaient empêché par la suite d’accomplir son destin et qui, aujourd’hui, sont à côté de Faure, qui étaient les vrais traitres de la nation. Beaucoup sont morts. Paix à leur âme. Il en reste malheureusement.


Edem KODJO a toujours été un souffre-douleur. C’est compréhensible, dès lors qu’au Togo, nous n’aimons pas l’excellence ni la performance et que nous préférons faire l’apologie de la médiocrité.


Autrement, beaucoup chercheraient à découvrir la vérité sur l’homme comme nous l’avons fait.
Lorsqu’il avait quitté le Secrétariat Général de l’OUA sous la pression de EYADEMA, il n’avait eu la vie sauve que grâce au feu Président Houphouët Boigny. N’eut-été son intermédiation, KODJO serait mort.


Et s’il avait accepté de devenir Premier Ministre de EYADEMA, ce n’était pas par l’appât du lucre. KODJO aurait pu faire son chemin grâce à sa tête. C’est parce qu’il est un patriote qu’il voulait servir son pays. C’était un choix qu’il a continué à assumer.


KODJO était devenu Premier Ministre de Faure GNASSINGBE, pas pour gagner de l’argent, mais c’est pour sortir son pays d’un mauvais pas parce qu’il a toujours pensé qu’il fallait résoudre les problèmes de l’intérieur. Il avait fait de son mieux avant de se retirer dignement de la scène politique togolaise.



Aujourd’hui, plus que tout autre Togolais, il continue à honorer notre pays le Togo.
Edem KODJO est un panafricaniste infatigable. Il ne peut pas aimer l’Afrique sans aimer le Togo parce qu’il se considère avant tout comme Togolais, un vrai. Il continue donc son bonhomme de chemin et fait honneur à l’Afrique toute entière.
Nous publions pour ce faire, un témoignage tiré du livre du Béninois Albert K. EKUE sous le titre L’OUA…. entre nous.



Nous vous publions un passage réservé à Edem KODJO à l’OUA page 80 à 85 ; lecture…
« Avec Edem KODJO, élu Secrétaire Général à Khartoum en 1978, j’ai vécu une expérience aussi exaltante. Mon « nouveau patron » se révéla vite un chef, un rassembleur. On le dit ambitieux : soit. Mais que serait une vie sans ambition ?


La sienne était de : « régénérer l’Afrique pour la remettre au premier plan… l’imposer aux Nations ». Pour cela, il n’a cessé «de s’interroger sur le sort de notre Continent et de se demander face à une carte du monde, quelle image elle donne ? » Ces préoccupations, il les exprimait partout, à chaque tribune. Je me souviens de ce langage qu’il tint à Addis-Abeba en 1980, aux Ministres africains du commerce : « La crise de l’économie mondiale, puisqu’il faut l’appeler par son nom, a tôt fait de disperser au vent « du chacun pour soi », nos frêles velléités de fraternité, nos fragiles ambitions d’organisation. Alors où est ce supplément d’âme qui changerait la face des choses ? Rien que la voie d’un impossible replâtrage… ».


Son intervention à la 21è Conférence Générale de l’UNESCO à Belgrade en 1980 lança le débat de politique générale. Il fit entendre la voix de l’Afrique, « pour redire notre volonté de promouvoir une nouvelle donne en matière de développement qui verrait nos actions davantage axées autour de l’homme, lui permettre d’assumer son identité et sa condition foncière au lieu d’avoir à les subir ». Aux sessions ministérielles de la CEA, son discours était plus attendu que celui du Secrétaire exécutif. C’était un plaisir de l’écouter, de partager ses convictions, ses analyses et ses rêves.


J’ai tenu à rappeler ces temps forts, car KODJO m’y avait associé dans une équipe discrète et engagée qui comprenait Clément Afanou, Placide Aholou, Assim Diawara, Charles Awitor et Tersit Akalework. De nos cinq ans de collaboration est né ce sentiment d’estime réciproque. Je soutiens que – malgré quelques erreurs – KODJO n’a été qu’au service de l’Afrique. Je suis de l’avis de ceux qui reconnaissent en lui un secrétaire général militant. Si les Chefs d’Etat l’avaient reconduit pour un second mandat, il aurait eu le temps de forger « une OUA plus dynamique dans les activités de conceptualisation, plus efficace dans les activités opérationnelles et plus apte à relever les défis du 3è millénaire. »


Que s’est-il passé ce 11 juin 1983 où se tenait le Sommet qui devait le réélire ? KODJO a-t-il été écarté pour avoir osé admettre la RASD ? Bien sûr, l’affaire avait irrité certains Chefs d’Etat dits « modérés ». Mais passé les premières indignations, ne s’acheminait-on pas vers un compromis ? Pendant cette période, Edem KODJO adopta un profil bas et tenta de réduire le problème, d’en atténuer la portée, si bien qu’ « en dépit des remous, l’horizon semblait s’éclaircir ». Il travaillait à vaincre les dernières résistances. Ses amis s’y employaient, notamment les Ministres Niasse, Chissano et Aké. Mais le Président Eyadema ne l’entendait pas ainsi. Pour ne pas subir les pressions de ses pairs, il ne vint même pas au Sommet d’Addis-Abeba.


Il y dépêcha son Ministre des Affaires Etrangères, Anani Ahianyo Akakpo, un des farouches adversaires de KODJO.
Au cours des négociations, celui-ci se montra intraitable et menaça même de quitter la salle. Le Président Mengistu Hailé Mariam d’Ethiopie offrit en vain de se rendre à Lomé pour fléchir le Chef d’Etat Togolais. Rien n’y fit. Ahianyo Akakpo ne céda pas. Pourquoi ? Avait-il si peur de Eyadema ou en voulait-il à KODJO ? Le Sommet discuta longuement.


Finalement Edem KODJO accepta de retirer sa candidature. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement unanimement lui rendirent un hommage particulier pour la manière efficace avec laquelle il avait accompli sa mission. Ils saluèrent sa foi en l’Afrique et en l’idéal du panafricanisme.


L’OUA venait de perdre un de ces rares serviteurs à qui j’applique volontiers ces mots de Théodore Roosevelt :

« S’il échoue qu’au moins il échoue en osant de grandes choses, de sorte que sa place ne soit jamais parmi ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire, ni la défaite ».
Je me demande si la seule affaire de la RASD avait suffi à écarter KODJO. Dans certains milieux, on le trouvait gênant : il inquiétait. Il fallait se débarrasser de lui. Que lui reprochait-on ? Son nationalisme, ses ambitions. A l’OUA, il avait su déterminer ses objectifs, fixer sa stratégie, rassembler des ressources humaines et financières. Très tôt, il avait rallié à sa cause, les Africains des Organisations internationales tels que Michel Doo Kingue (PNUD), Albert Tévoédjrè (B.I.T), Alfred Quenum (OMS), Henri Konan Bédié, (Banque Mondiale)…


Il entretenait de cordiales relations avec ses collègues des institutions interafricaines ; Abdoulaye Fadiga (BCEAO), Pierre Claver Damiba (BOAD), Lévy Makany (Association des Universités Africaines)… Avec lui, des cadres, jusqu’alors tenus à l’écart, apportaient au secrétariat général leurs compétences et leur engagement tels Cyrille Sagbo (Bénin), Basile Kossou (Benin), Henri Hogbe Nlend (Cameroun), Onitri (Nigeria), Mahdi Elmandjra (Maroc)… Il recevait volontiers les journalistes notamment Sennen Andriamirado et Ralph Uwechue. Les femmes africaines étaient aussi invitées à donner leur point de vue : Lusibu Zala Nkanza, Aïssata Kane, Marlyse Issembe…


Soutenu par de tels compagnons, KODJO était parvenu à indiquer de nouvelles pistes de réflexion et à initier des projets hardis. La renaissance de l’Afrique, la paix, la coopération, le trilogue « Afrique – Europe – Monde Arabe », les droits de l’homme et des peuples… tout le passionnait. Il ne se bornait pas à administrer un secrétariat ; il jetait de grandes idées. « La renaissance de l’Afrique, aimait-il répéter, passe par l’affirmation de sa propre personnalité ». Il insistait donc pour que « les Africains, sans se couper des grands courants de la pensée universelle, élaborent une conception du Monde, d’action, c’est-à-dire une idéologie africaine. » En 1983, au Sommet d’Addis-Abeba, il n’hésita pas à suggérer aux « Etats Africains qui le peuvent, de se lancer dans le nucléaire ».


On cria au scandale. Ne devenait-il pas trop hardi ? Voire gênant ? Ses ambitions pour l’Afrique commençaient à inquiéter çà et là. Il fallait le faire taire, lui et les autres… J’en fus convaincu quand la Croix, bimensuel catholique de doctrine et d’information publié au Bénin, révéla la stratégie d’élimination du Tiers Monde des Organisations internationales. Le rédacteur cita les coups bas que recevaient Amadou Mahtar M’Bow à l’UNESCO, Edouard Saoma à la FAO, Albert Tévoédjré au BIT ?


Owono Nguema à l’ACCT. Il rappela avec quelle vigueur les Etats-Unis s’étaient opposés en décembre 1981 à l’élection à l’ONU du Tanzanien Salim Ahmed Salim. L’éviction de Edem KODJO procédait de « cette mauvaise querelle qui n’hésite pas à utiliser le terrorisme moral et la malhonnêteté intellectuelle ». Son départ fut une mauvaise affaire qui coûtera cher à l’Organisation ».
Nous publions également le CV de M. Albert Kangni EKUE pour prouver que ce dernier n’est pas n’importe qui.
L’OUA


Entre nous



Albert Kangni EKUE est Béninois. Il a fait ses études secondaires à Dakar et a fréquenté les universités de Toulouse et de Bordeaux III où il obtient en 1975 le grade de docteur ès lettres (Histoire).


Sa carrière d’enseignant commence en 1959 au Lycée Classique de Mazamet (France). En 1960, il est titularisé et affecté au Lycée d’Etat Pierre Fermat à Toulouse (France). En 1961, le Gouvernement du Dahomey (indépendant en 1960) le rappelle et le nomme conseiller technique au Ministère de l’Information.


En 1962, il est recruté à l’Union Africaine et Malgache (UAM). C’est le début d’un long cheminement qui allait le conduire successivement à l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM) de 1964 à 1973 ; à l’Ecole Internationale de la Francophonie à Bordeaux (France) de 1973 à 1976.



En 1977, il reprend ses fonctions à l’Université Nationale du Bénin, avant d’être détaché à l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à Addis Abeba (Ethiopie). Successivement, il a en charge le Bureau de la Coopération Africaine, puis la Division de l’Education, de la Science et de la Culture.
Admis à la retraite en 1996, il regagne le Bénin où il s’occupe désormais du Centre Panafricain de Prospective Sociale (CPPS).


Nous comprenons, en revanche, ceux qui, par goût de revanche gratuite, préfèrent des injures et des attaques insensées alors qu’eux-mêmes sont des inconnus notoires qui ne laisseront jamais une trace dans l’histoire mouvementée de notre pays si ce n’est qu’ils appartiennent à la diaspora et qu’ils ont la liberté de publier des insanités. Tous les énergumènes peuvent appartenir à la diaspora et s’ériger en patriote purs et durs. C’est trop facile. Il faut aussi compter avec ceux qui sont restés sur le terrain et qui ont encaissé les coups comme KODJO.
Ceux-là doivent savoir que le retour du bâton est imminent.


Ceux qui font preuve de débilité mentale et qui passent leur temps à s’acharner sur le meilleur d’entre nous, ne rendent pas service à notre pays. Le tout n’est pas de se tasser dans l’ombre, de se servir d’internet, de faire montre d’agressivité pernicieuse sans aucune morale.
Lisez plutôt le témoignage de Venance KONAN l’ancien journaliste du groupe Fraternité Matin qui a écrit un livre sur le personnage sous le titre Edem KODJO, un homme, un destin avec la préface d’Abdou DIOUF…


« Depuis son premier roman « Les prisonniers de la haine » paru en 2003 aux Nouvelles Editions Ivoiriennes, Venance Konan s’est petit à petit affirmé comme l’un des meilleurs écrivains africains contemporains. Après des études de droit, il choisit le métier de journaliste et exerce pendant de longues années au sein du groupe Fraternité Matin, le premier quotidien d’Afrique Francophone.



Dans cet ouvrage limpide, Venance Konan retrace le parcours d’un homme qui a marqué l’histoire de l’Afrique et du Togo, son pays.
Quelques opinions sur Edem KODJO :
« C’est quelqu’un qui a de notre continent une vision ouverte et tournée vers le futur. Il a continué à être fidèle à cette idée d’une unité africaine, qui n’est pas une idée perdue. Elle s’est simplement approfondie et a tenu compte des réalités, et je crois qu’Edem KODJO est l’un des penseurs et des hommes d’action d’une génération qui a joué un rôle dans les constructions nationales.


En politique, c’est moins la carrière que le parcours qui compte. Il a eu un parcours dont le soubassement fut l’honnêteté, et la foi en un certain nombre de principes… » Henri Lopès, écrivain, ancien Premier Ministre du Congo, ambassadeur du Congo en France.
« Il a été un brillant ministre des Finances. A l’OUA, il a fait des combats difficiles. Tout s’est bien passé jusqu’à ce fameux problème du Sahara occidental où KODJO, certainement conformément à ses opinions d’intellectuel africain progressiste, a milité pour l’indépendance du Sahara. A l’époque ce n’était pas l’avis d’un certain nombre de chefs d’Etat importants qui jouaient un rôle dans le concert des nations africaines. Il y avait parmi eux Houphouët-Boigny qui, au départ, était l’un des plus sûrs soutiens d’Edem KODJO… » Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la BCEAO, ancien Premier Ministre de la Côte d’Ivoire.
« Edem KODJO me fait penser à l’Albatros de Baudelaire. Il a de grandes ailes, il vole très haut, il voit ce que les autres ne voient pas, mais au sol, sa noblesse n’apparaît plus et les gens se gaussent de lui. L’Albatros est fait pour voler haut.


C’est comme cela que je vois mon frère KODJO. » Joseph Kokou KOFFIGOH, ancien Premier Ministre du Togo.
«Ce n’était pas donné d’être le secrétaire général d’une organisation de Chefs d’Etats nègres parce qu’ils font tout et son contraire en même temps… » Emile Derlin Zinsou, ancien Président du Béni n ».


Au Combat du Peuple, nous pensons qu’il faut revenir au Togo maintenant que c’est possible et sans risque. Nous ferons le débat à visages découverts et notre chère patrie en sortira grandie.

Lucien MESSAN

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