Des chefs traditionnels des préfectures de l’Ogou et de Wawa et des représentants des organisations de la société civile ont validé le rapport de l’étude des déterminants du non-respect du statut de la chefferie traditionnelle, une activité qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet « Appui à l’émergence d’une chefferie traditionnelle légitime, crédible et représentative, engagée au service de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et du mieux-être des populations dans les préfectures de l’Ogou et de Wawa », piloté par l’Organisation pour un Développement Humain Intégral (ODHI).
La rencontre a permis d’adopter le rapport de l’étude et d’installer les membres du cadre de concertation et qui auront pour rôle de proposer et de formuler sous forme de recommandations des solutions aux problèmes identifiés lors des différentes consultations. Il a été relevé la trop forte implication de ce corps en politique, la perte de l’autorité des chefs traditionnels à l’égard des populations à partir des années 90. L’étude a recommandé le renforcement des capacités des chefs, la promotion de leur autonomisation financière afin de les amener à éviter des prises de position politique.
Le directeur exécutif de l’ONG ODHI, Amétépé Hanam a remercié tous les acteurs qui accordent une importance à la thématique afin de redonner à la chefferie traditionnelle sa lettre de noblesse. D’autres études dans d’autres préfectures viendront compléter la compréhension autour de cette perte de l’autorité de la chefferie traditionnelle dans le pays
Avec Atop