Combien de sociétés sont enregistrées au Togo, combien sont vraiment en activité et que font-elles. Pour le moment, la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) est un peu dans le noir. Elle ne dispose pas d’une base de données fiable. Raison pour laquelle elle lance à partir du 8 juin et pendant 30 jours une grande opération de recensement.
Germain Essohouna Meba attend des réponses rapides et complètes. Il y a va de la crédibilité de la CCIT qu’il dirige et de l’intérêt des entreprises qui pourront ainsi bénéficier du soutien de la Chambre consulaire.
Republicoftogo.com : Pour le moment, la Chambre navigue à vue ?
Germain Essohouna Meba : En quelque sorte. Le recendement doit être mené car nous ne disposons pas d’une liste exhaustive des entreprises en activité au Togo. Une fois les données collectées, on pourra établir un fichier précis par secteur d’activité, rester en lien direct et fournir ces renseignements à ceux qui le souhaitent.
De nombreuses sociétés se plaignent de ne recevoir aucune information de la CCIT. Mais nous n’avons pas leur contact. C’est donc le but de ce recensement. La Chambre peut les aider et leur donner un accès plus aisé au marché international.
Republicoftogo.com : Des responsables d’entreprises sont parfois réticents à fournir leurs données de peur d’être dans le collimateur du fisc
Germain Essohouna Meba : C’est ridicule. Quand vous créez une société par l’intermédiaire du CFE (Centre de formalités des entreprises), les informations sont automatiquement envoyées à l’Office togolais des recettes. C’est normal. Il n’y a donc pas d’appréhension à avoir.