Togo - La fermeture définitive des portes du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH-Togo) le 30 juin prochain, pour cause de fin de sa mission d’accompagnement du Togo dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’homme, commence déjà par inquiéter les associations de défense des droits de l’homme.
« Cette mission constituait un mur dissuasif contre les violations au Togo ». Telle est la position affirmée par l’association « Ensemble pour les droits de l’homme » (EDH) par la voie d’un communiqué dont copie est parvenu à l’Agence de presse Afreepress.
Selon cette organisation dirigée par l’avocat togolais, Me Jil-Benoît Afangbédji, "la fermeture du HCDH constitue une grande porte ouverte pour la recrudescence de la violation des droits de l’homme".
L’avocat inscrit au barreau de la Cour pénale internationale (CPI) appelle l’Organisation des Nations Unies (ONU), les autorités togolaises et l’ensemble des défenseurs des droits de l’homme à œuvrer pour que le HCDH-Togo continue son assistance du Togo dans la promotion et la protection des droits de l’homme.
Pour mémoire, cette agence onusienne s’est installée au Togo au lendemain de l’élection présidentielle de 2005 qui a été émaillée de violences. Dans son intervention sur l’émission « la nuit électorale » le 25 avril dernier après la fermeture des bureaux de vote pour le compte de l’élection présidentielle, la représentante résidente du HCDH-Togo, Ige Olatokunbo a annoncé que son bureau est satisfait des efforts faits en matière de droits de l’homme au Togo entre 2005 et 2015.