Nicolas Lawson, président du PRR : « En fermant nos écoles à cause de 26 Milliards de FCFA, ils détruisent notre avenir et hypothèquent le bonheur et la dignité de nos enfants »
Publié le samedi 9 novembre 2013 | Le Télégramme 228
« Comment peuvent-ils oser donner 300 Milliards de FCFA pour construire un 3è quai au port de Lomé pour accueillir des bateaux qui vont décharger leurs cargaisons dans les ports voisins après avoir dégazé dans nos eaux maritimes mais refuser de consacrer 19 Milliards de FCFA pour améliorer les conditions de vie de nos étudiants, etc ? » Cette interrogation est celle du PRR (Parti pour le Renouveau et la Rédemption) de Nicolas Lawson. Ce parti se prononçait ainsi sur le sort qui est réservé aux étudiants togolais mais ouvre également le champ sur la formation scolaire dans le pays. Très amer contre le gouvernement togolais, le parti au symbole de la bible, juge qu’ « en fermant nos écoles à cause de 26 Milliards de FCFA, ils détruisent notre avenir et hypothèquent le bonheur et la dignité de nos enfants ».Comme pour montrer la voie à suivre aux Togolais qu’ils appellent à une mobilisation pour mettre irrévocablement un terme à cette gangrène politique, sociale, économique et morale du régime en vigueur, le PRR ne monnaye pas son soutien à l’USET, aux travailleurs de la SNPT et à tous les mouvements de revendications sociales.Dans le bulettin d’information qui relève ces positions tranchées du PRR, on peut également retenir que ce parti, silencieux bien avant même les législatives du 25 juillet 2013 et qui semble indiquer qu’il n’est pas mort, dit ne pas accepter « que le gouvernement engage plus de 1.000 Milliards de FCFA dans des réalisations d’infrastructures physiques extrêmement surfacturées mais s’oppose à la mise en œuvre d’un programme de croissance et de développement d’environ 300 Milliards de FCFA pour régler les problèmes cruciaux de bas salaires, de dégradation de la vie des citoyens et de désespérance généralisée ».« Oui, il est possible de satisfaire les revendications des enseignants, des étudiants, du personnel de la santé, des fonctionnaires en général et d’améliorer leurs cadres de travail », révèle le PRR dont le président déclare connaître « les atouts et les faiblesses de notre nation et comment en organiser le syncrétisme ».