Le Sud -Togo vit depuis quelque temps au rythme de la saison pluvieuse qui atteint son pic en ce mois de juin. Ainsi, dans la nuit du lundi 1er juin au mardi 02 juin, une pluie diluvienne s’est abattue sur Lomé et ses environs .
Pendant plusieurs heures dame nature s’est acharnée sur la capitale togolaise, déversant sur la ville des trombes d’eau qui ,en plus de rafraîchir le corps et l’esprit des habitants , ont causé quelques dégâts . Un mort ( un élève de 11 ans ) et deux blessés, selon un communiqué du gouvernement , et quelques quartiers inondés.
Le pire a néanmoins été évité grâce aux nouvelles routes et ouvrages connexes : retenues d’eau, caniveaux. De nombreux quartiers de Lomé ont ainsi été épargnés grâce à ces ouvrages et un plan de lutte contre les inondations mis en œuvre par le gouvernement depuis quelques années.
Pour qui connaît Lomé avant 2006 , année du début des grands travaux routiers qui ont radicalement changé le visage de la capitale et de tout le pays, les dégâts des dernières pluies, d’apparence importants, restent moindres. En effet, avant 2006 , la saison des pluies était une période particulièrement redoutée par les lomééns. Rues et maisons inondées , dégâts matériels importants, des milliers de personnes jetées dans la rue et sans toit… c’est le triste spectacle auquel on assistait à la moindre pluie. Aujourd’hui la situation s’est nettement améliorée dans plusieurs quartiers à Lomé.
Lomé n’est pas la seule capitale africaine à connaître de pareilles scènes pendant l’hivernage. De Cotonou (Bénin) à Brazzaville (Congo) en passant par Kinshasa ( RDC) , Dakar (Sénégal) ou encore Abidjan ( Côte d’Ivoire), les villes africaines, confrontées à une urbanisation galopante et anarchique, ont les pieds dans l’eau dès qu’arrivent les pluies.
Au Togo, les grands travaux se poursuivent et bientôt les inondations à Lomé ne seront plus que de mauvais souvenirs.