Togo - Le dossier a été produit par nos confrères de la chaîne de télévision LCF et montré dans le journal télévisé de jeudi soir.
Au marché de Gbossimé (Lomé), clients et revendeuse de maïs continuent de se tirailler sur le prix du bol de maïs qui n’a presque pas connu de baisse. Pourtant, c’est l’objectif (baisse du prix du maïs sur le marché) que poursuit l’ANSAT en déversant le stock sur les marchés.
« Le prix n’a pas diminué. Je suis arrivé ici, on me dit que le bol de maïs est à 600 F ou à 550 F CFA. Et pourtant, on nous a dit que le ministre a réglé le problème en mettant le maïs du magasin à la disposition des revendeurs. Pourquoi le maïs ne descend pas jusqu’à 450 F CFA, comme nous l’achetions avant sa flambée ? », s’indignait une vieille dame interrogée par l’équipe de reportage.
Une revendeuse, dans le même marché, a tenté de justifier cette constance du prix du maïs. « Nous avons encore l’ancien stock. Donc, on ne peut que le vendre à l’ancien prix, même si l’ANSAT a déversé son stock sur le marché. C’est pourquoi au lieu de 750 F, nous vendons le bol à 700 ou à 650 F CFA. Ce sont nos camarades qui ont le stock de l’ANSAT qui vendent le bol à 550 F CFA », a-t-elle dit.
Il apparaît que l’Agence nationale de sécurité alimentaire au Togo ne fait pas un suivi sur le marché. Elle n’a pris aucune mesure pour que ceux qui disposent encore de l’ancien stock puissent harmoniser le prix du bol sur le marché. Ce qui pourrait soulager le consommateur.
Si on s’en tient à ce reportage, ce n’est pas encore ce que les Togolais veulent pour le moment. Le prix du bol de maïs pourrait descendre encore un peu plus bas. Pourquoi pas aller même en bas de 450 F CFA.
On se rend compte finalement que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et Directeur de l’ANSAT, Ouro-Koura Agadazi fait beaucoup de bruits pour rien du tout.