Togo - Comme prévu, le procès du journaliste Bonero LAWSON BETHUM s’est tenu ce vendredi 5 juin 2015 au tribunal de Lomé et a connu un renvoi en instruction à la surprise générale. Mais, ce qu’il y a lieu de retenir dans l’affaire, est que le dossier a connu une nouveauté, sinon un rebondissement avec des éléments nouveaux
En effet, à en croire le conseil du Directeur de Publication du mensuel "La Nouvelle" Jil-Benoit AFANGBEDJI, ce n’est pas seulement la plainte du ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark DAMEHANE qui agit dans ladite affaire et qui était à l’origine du kidnapping du journaliste Bonero LAWSON BETHUM, mais une autre plainte qui vient cette fois-ci de mademoiselle Sirina Yark qui dit être représentée par son père. "Nous avons donc demandé le mandat par lequel elle habilite son père à la représenter", a indiqué l’avocat.
A en croire Me Jil-Benoit AFANGBEDJI, conseil du journaliste Bonero LAWSON BETHUM, le juge aurait décidé que l’affaire soit renvoyée en instruction pour qu’" on renvoie le ministère public à mieux se pourvoir, c’est à dire aller faire la procédure appropriée."
Me Jil-Benoit AFANGBEDJI a aussi indiqué que c’est en flagrant délit qu’ils se sont réunis, "c’est à dire en procédure sommaire". Même la demande de la mise en liberté provisoire a été rejetée par le juge siégeant."
Ce qui me fait de la peine, c’est la question du mandat parce que c’est à ce niveau-là qu’il faut régler la question du mandat mais si on renvoie le dossier à l’instruction, tel qu’on vient de le faire, je crois qu’il y a entorse à la procédure.
Lorsque vous dites que vous êtes représenté par quelqu’un, ce quelqu’un là devait être muni de votre mandat. Sans cela, la personne ne peut pas parler en votre nom", s’est indigné Jil-Benoit AFANGBEDJI.