Le port de Lomé est avec celui de Cotonou le principal débouché pour les véhicules d’occasion venus d’Europe et des Etats-Unis. De la Porsche Cayenne à la Range Rover en passant par les Mercedes et les vieilles Renault, tout arrive et tout s’achète.
Une nuée de transitaires participent à cette activité ultra-rentable.
Mais ceux qui ne sont pas agréés – souvent des micro-structures très artisanales – ont des difficultés à s’adapter à la modernité et, notamment, au Guichet unique informatisé (Seguce).
‘La société d’exploitation du guichet unique du commerce extérieur n’est pas venu soulager nos problèmes, on vit plus de tracasseries qu’avant et les coûts de sortie des véhicules du parc ont explosé’, déplore Tona Sodji, porte-parole des transitaires.
Inexact a répondu vendredi Bernadette Legzim-Balouki, la ministre du Commerce, lors d’une rencontre avec les intéressés : "Les transitaires ne maitrisent pas l’outil informatique, ils n’ont souvent jamais entendu parler du Guichet unique et ils n’en comprennent pas l’importance. Ce dispositif fait justement disparaître les faux frais’.
De son côté, Olivier Lederer, directeur général de Seguce-Togo, a tenu a rassurer les professionnels : ‘Les transitaires ne sont aucunement visés par les mutations que Seguce doit opérer dans les procédures du commerce extérieur pour améliorer la mobilisation des recettes de l’Etat’.
M. Lederer a enfin réfuté les informations selon lesquelles les coûts de sortie des véhicules du parc au port de Lomé auraient explosé depuis la mise en place du Guichet.