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Togo: Le premier vice-président du Parlement nommé Premier ministre
Publié le samedi 6 juin 2015  |  AFP


© Autre presse par DR
Le premier vice-président de l`Assemblée nationale du Togo Sélom Klassou


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Lomé - Le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Togo Sélom Klassou a été nommé Premier ministre, selon un décret présidentiel publié vendredi soir.

"M. Sélom Klassou est nommé Premier ministre", souligne le texte lu à la télévision nationale par le secrétaire général de la présidence Date Têvi-Benissan. Elu premier vice-président de l’Assemblée nationale en 2007, M. Klassou a été réélu à son poste au lendemain des élections législatives de juillet 2013. Docteur en hydroclimatologie appliquée à l’environnement, M. Klassou a été également ministre de la culture, de la jeunesse et des sports (2000 à 2003) et ministre des enseignements primaire et secondaire (2003 à 2007).

Membre influent de l’Union pour la République (Unir, au pouvoir), M. Klassou, 55 ans, succède à Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu qui a présenté le 22 mai sa démission au président Faure Gnassingbé. Au Togo, la pratique républicaine oblige le Premier ministre et son gouvernement à rendre le tablier, après un scrutin législatif ou présidentiel.

Le président de la République peut lui renouveler sa confiance ou nommer un nouveau chef du gouvernement, soit dans son rang ou dans l’opposition. Le président Faure Gnassingbé a été réélu à l’issue du scrutin présidentiel du 25 avril avec 58,77% des suffrages exprimés, contre 35,19% à son principal adversaire Jean-Pierre Fabre, selon les résultats officiels de la Cour
constitutionnelle.

Ce dernier avait dénoncé des fraudes, mais les différentes missions d’observation électorale et toutes les organisations internationales -- les Nations Unies, l’Union africaine, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) -- ont considéré le scrutin libre et transparent.

Faure Gnassingbé avait été porté au pouvoir par l’armée en 2005 à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer pendant 38 ans. Une présidentielle calamiteuse avait suivi la même année, entachée de fraudes massives et de violences (400 à 500 morts, selon l’ONU). M. Gnassingbé avait été réélu en 2010 lors d’un scrutin contesté par l’opposition, mais jugé acceptable par la communauté internationale.

ek/jr

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