Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) a démarré ce samedi en trombe, sa campagne électorale en vue des élections législatives du 25 juillet par une marche, suivie d’un gigantesque meeting à la plage de Lomé, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Presque tous les « ténors » de ce regroupement de partis politiques et d’organisations de défense des droits de l’Homme, étaient présents. Alphonse Kpogo de l’ADDI, et Jean Ekou de l’ANC et Gérard Adja, libérés provisoirement vendredi, étaient aussi présents.
Ces derniers avaient incarcérées dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara. Au cours du meeting, les candidats du CST dans le grand Lomé ont été présentés au grand public. Prenant la parole, le président de l’Alliance nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, a exhorté les militants et sympathisants du Collectif à se mobiliser massivement :
« Nous devons nous mobiliser pour le changement. Je sais que la détermination que nous avons ne peut aboutir que par la victoire », a déclaré M.Fabre.
« Mais, attention, il ne suffit pas seulement de se mobiliser. Nous devons être maintenant vigilants, aussi bien dans les bureaux de vote que dans les Commission Electorale Locales Indépendantes (CELI) pour empêcher toutes les fraudes », a-t-il précisé.
Pour Me Zeus Ajavon, Coordonnateur du CST, les organisations de défense des droits de l’Homme membres du Collectif vont « s’organiser, avec les populations togolaises pour empêcher les fraudes ».
« Nous allons organiser la vigilance. Je sais de quoi le pouvoir est capable en fraude électorale. Nous allons tout mettre en œuvre pour que ces élections soient transparentes », a averti Me Ajavon.
Quelque 3.044.332 électeurs sont répartis dans 7.660 bureaux de vote, soit 530 électeurs par bureau de vote.
Au total 91 sièges sont à pourvoir dans 30 circonscriptions électorales. Tous les regards sont portés sur le grand Lomé où 10 sièges sont en « compétition ».
Jean Pierre Fabre est tête de liste dans ce grand Lomé pour le CST. Il a en face de lui, certaines femmes – ministres – de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) dont Mmes Bernadette Légzim-Balouki,
Ayawavi Dagban Zonvidé et Dédé Ahoéfa Ekoué. La campagne électorale qui a démarré depuis le 6 juillet, doit s’achever le 23 juillet à minuit. FIN