Citigroup Inc a estimé, le 5 juin, que le secteur des biens de consommation est devenu le plus dynamique sur le marché des fusions-acquisitions en Afrique, grâce notamment à l’explosion du commerce transfrontalier et à la montée en puissance des classes moyennes sur le continent. «Les entreprises sont très alléchées par l’émergence de grands blocs commerciaux régionaux, l'augmentation des revenus des ménages et une urbanisation croissante», a expliqué Miguel Azevedo, directeur Afrique de la branche banque d'investissement de Citigroup en marge du Forum économique mondial pour l'Afrique qui se tient dans la ville sud-africaine du Cap.
Cité par l’agence Bloomberg, M. Azevedo a également estimé que les compagnies internationales qui n’ont pas jusqu’ici profité du mouvement de fusions-acquisitions dans le secteur des biens de consommation en Afrique gagneraient à procéder à des acquisitions pour rattraper leur retard par rapport aux grands groupes africains, déjà très actifs. « Nestlé, Unilever sont déjà présents sur le continent mais d'autres géants internationaux sont absents, et la seule façon d’entrer dans ce secteur prometteur est de procéder à des acquisitions», a-t-il dit.
Pour Citigroup, le Nigeria est le pays le plus attractif en matière de fusions-acquisitions.
La première économie africaine est suivie par le Kenya et la Tanzanie. Avec une population de 94,1 millions d’habitants et une croissance économique supérieure à 8 % par an, l’Ethiopie devient également intéressante dans ce domaine, selon la banque américaine.... suite de l'article sur Autre presse