Le lancement officiel de la campagne d’achat du coton-graine 2013/2014 aura lieu le 14 novembre à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), les préparatifs pour cette étape ont démarré depuis octobre. Le cotonnier arrive à maturité et les récoltes ont commencé dans certaines régions, selon le bulletin mensuel d’information de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT).
Démarrée depuis le 23 mai dernier, la campagne de production cotonnière a connu un début difficile avec des pluies rare et inégalement répartie sur toute l’étendue du territoire, entrainant un décalage des travaux d’entretiens culturaux et de traitement phytosanitaire. Cette situation climatique s’est quelque peut améliorée et l’état végétatif des cotonniers semble redonner confiance. Les préparatifs pour l’achat ou la commercialisation du coton-graine ont commencé depuis octobre avec les travaux d’aménagement des pistes d’accès aux marchés d’achat, la mise aux normes des instruments (les balances et les bascules) devant servir au pesage du coton sur les marchés du coton, celles servant à peser les camions à leur entrée à l’usine, le coton après leur mise en balle et les balles au moment de leur stockage dans les entrepôts.
On assiste également à la confection et la certification des boites standards (boîtes contenant des échantillons classés selon la qualité : 1er ou 2ème choix.
Cette classification tient compte aussi bien de la propreté de la fibre ainsi que de sa longueur). Ces mesures interviennent dans la qualité de la longueur de la soie, ce qui est important pour la valeur de la fibre sur le marché.
Notons que la recherche cotonnière a permis la création de variétés performantes et adaptées, suite à l’élaboration et l’adoption de techniques culturales appropriées et d’une parfaite connaissance des ravageurs du cotonnier.
Les différentes recherches ont permis la mise sur le marché, d’une variété de cotonniers (Mono, Allen, Bou, STAMF, STAM) qui sont adoptées par plusieurs pays de la sous-région.
Ces variétés ont permis une nette amélioration du rendement du coton graine au champ. Sur le plan agronomique, les recherches ont permis la détermination des différentes formules d’engrais et leurs dates d’application, ainsi que la recommandation des herbicides et leur mode d’application.
Une protection phytosanitaire, tenant compte du type de ravageur du cotonnier par région du pays, ainsi que le nombre et les périodes de traitements par région ont été mis en place.
La multiplication des semences se fait à partir des semences noyau de la variété créée, afin de garder la pureté génétique pour maintenir la performance de la variété retenue. Dans cette démarche qualité, un Manuel de procédure de gestion de la qualité du coton togolais a été validé vendredi dernier à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) lors d’un atelier de trois jours. Ce manuel permettra la certification ISO-9001 version 2002 de la fibre togolaise. FIN