L’Union pour la République (UNIR) dans la Préfecture de Vo suscite admiration sur le terrain. Après la première journée de campagne dans trois cantons dans la Préfecture de Vo, les candidats de cette formation politique au pouvoir à la quête des trois sièges dans le Vo ne baissent pas les bras. Les six personnalités sur la liste de UNIR de la Préfecture ne ménage aucun effort pour aller dire les quatre vérités à l’électorat.
Samedi 13 Juillet 2013, c’est sous un soleil de plomb que la tête de liste UNIR dans le Vo, Mme Tomégah Victoire Dogbé Didudu et sa suite, Kodjo Ménan, Akakpo Simon Kadévi, et autres sont allés à la rencontre de leur électorat. Ils ont sillonné deux cantons : Djrékpo et Momé Hounkpati dans le Vo Nord (environ 70 Km de Lomé).
Première escale, Djrékpo dans le canton d’Amégnran sur la place publique de la localité. C’est là que les gardiens des us et coutumes, des jeunes, des enfants et des vieux ont réservé un accueil chaleureux à la délégation composée pour la grande partie des cadres de Vo tant du pays que de la diaspora.
Les populations, habillées en Tee-shirt blanc à l’effigie du parti ont entretenu une ambiance folle pour marquer leur adhésion aux idéaux.
« Je vais voter UNIR », « quel est ce nouveau parti qui séduit, il faut que je sois le premier à voter » scande certains jeunes gens, les affiches collés au front, chantant et dansant au rythme du territoire « Adjogbo ».
A Djrékpo, c’est un message de paix, de développement, de l’emploi de la jeunesse et des femmes que l’UNIR Vo a apporté aux populations. Comment s’unir pour contribuer au développement de la Préfecture ? Pourquoi il est si urgent au moment où Faure Gnassingbé met le Togo sur la voie de développement pour les fils et filles de Vo à réfléchir ensemble pour le bien-être de leur population ? Autant de réflexions que les cadres partagent avec leurs parents. Ces réflexions bien compris, les six candidats de UNIR appellent les populations à voter utile, puisque, de par le passé, le vote à Vogan n’a rien apporté de concret à la Préfecture si ce n’est la division, la méfiance pendant que le milieu recule sur beaucoup de plans.
Deuxième étape, Momé-Hounkpati, le message reste le même. Mais cette fois-ci avec une particularité à l’agenda. Suite à un besoin exprimé par les parents d’élèves et autres concernant les pièces d’identité de leurs progénitures, les candidats d’UNIR ont apporté la solution. Environ 400 pièces d’identités ont été remises aux enfants dont les besoins sont enregistrés et des kits d’accouchement remis aux femmes du milieu. C’est une liesse populaire en lieu et place d’un meeting. Des chansons d’éloges à l’endroit de la Ministre Dogbé, ceci pour témoigner une reconnaissance de certaines réalisations faites pour les populations et de ce que viennent de faire les candidats.
Après avoir écouté les populations qui ont exprimé des besoins légitimes, M. Akakpo Simon et certains candidats ont exhorté les populations à la mobilisation et surtout de distinguer les bons des mauvais.
Pour Mme Dogbé, les jeunes qui pensent que l’avenir est incertain se trompent, car dit-elle tout ce qui se fait aujourd’hui, c’est justement pour créer les conditions pour des emplois décents pour nos jeunes frères et sœurs. Toutes les initiatives qui sont lancées depuis quelques années, c’est pour permettre à ces jeunes de s’insérer sur le marché du travail.
« Notre message, c’est un message d’espoir à l’endroit des jeunes qui pensent que l’avenir est incertain. Nous leur disons non. Tout ce qui se fait aujourd’hui, c’est justement pour créer les conditions pour des emplois décents pour nos jeunes frères et sœurs. Toutes les initiatives qui sont lancées depuis quelques années, c’est pour permettre aux jeunes de s’insérer sur le marché du travail. C’est ce message d’espoir qu’UNIR lance à tous. Nous invitons également, toutes les personnes âgées qui ont encore des rancœurs, à plus de sagesse parce que, aujourd’hui, il faut faire un choix et que ce choix soit éclairé, un choix qui est tourné vers l’avenir et quand nous parlons d’avenir, nous parlons de développement », a fait savoir Mme Dogbé.
Ce à quoi Mme Dogbé est convaincue, c’est que ceux qui sont réticents, finiront par rattraper l’équipe en chemin.
« C’est normal, le changement prend toujours du temps. C’est un processus et il faut le faire de manière progressive. Nous sommes certains qu’avec les actions pragmatiques que nous menons sur le terrain, ceux-là qui sont encore réticents, vont nous rejoindre sur le terrain », a souligné Mme Dogbé.
Notons que la campagne électorale avait démarré le 6 juillet et doit prendre fin le 23 juillet à 00H. Au total 91 sièges de députés sont disputés dans 30 circonscriptions électorales. Le grand Lomé est la localité la plus convoitée avec 10 sièges en compétition.
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