Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

CSTT : La justice togolaise ’ferme la bouche’ aux frondeurs
Publié le lundi 8 juin 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo ( CSTT )


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Eclaboussé par l’affaire de détournement de 300 millions de F CFA (qui sont volatilisés des caisses de la Confédération), le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT), qui n’arrivait pas à se justifier, s’est vu obligé d’avoir recours à la Justice.

Cette dernière a rendu la semaine dernière sa décision. Désormais, ceux qui dénoncent les malversations du SG, les frondeurs, sont contraints au silence. Sébastien Têvi Ayikoué peut maintenant se frotter les mains d’avoir réussir à la faire boucler à ceux qu’il appelle « les rebelles ».

Convoqués devant le doyen des juges d’instruction, Ayao Gbandou de la FTBC, Younglove Amavi du SAINJOP et Emmanuel Agbenou de la FESYTRAT, tous membres de la CSTT, ont été enjoints de ne plus évoquer cette affaire de détournement sur les médias.

« Cette affaire va se terminer à la justice », avait menacé Sébastien Têvi le 20 mai dernier lors du Conseil syndical de la confédération qui s’est terminé en queue de poisson. Aujourd’hui, ces trois frondeurs, accusés de « diffamation » et d’« atteinte à l’honneur » sont placés sous contrôle judiciaire.

Pourtant, dans une émission sur le plateau de la télévision privée TV7, le bras droit du SG, Komlanvi Agbo, sous la pression de son contradicteur qui n’est autre que l’un des « frondeurs », Emmanuel Agbénou, a fini par avoué les faits.

Les documents brandis à l’écran par Emmanuel Agbénou attestent que le Secrétaire général de la CSTT a reçu de la caisse de la Confédération de l’argent de façon fantaisiste au nom de certains syndicats et fédérations membres, notamment la FTBC, le SYNPHOT, le SYNPHOCA pour financement des projets de formation.

Et face aux preuves apportées, le Secrétaire général adjoint, dans un tâtonnement, a laissé croire que ces fonds retirés de façon fantaisiste sont au fait des jonglages que le Secrétariat général se donne la peine de faire pour pouvoir prendre en charge les frais du personnel.

C’est justement une plainte d’un employé, le comptable qui n’en pouvait plus de cautionner la forfaiture du successeur d’Adrien Béléki, qui a révélé l’affaire au grand jour.

On ose croire que la justice ne se limitera pas seulement sur la condamnation des frondeurs et qu’elle continuera ses enquêtes pour découvrir ce qui se cache derrière cette affaire de détournement de 300 millions de F CFA.

I.K.

 Commentaires