Le passage de la diffusion analogique au numérique offre aux gouvernements, aux radiodiffuseurs, aux régulateurs et au grand public d’immenses possibilités, mais pose aussi des défis de taille. Le digital permet d’accéder à de nouveaux programmes et services multimédias interactifs.
Théoriquement, la transition doit s’effectuer au plus tard le 17 juin 2015, mais le Togo comme de nombreux pays africains, ne sera pas prêt
La transition vers le numérique comporte des aspects négatifs : le plus gros obstacle est le coût des décodeurs. S’ils veulent recevoir les transmissions numériques, les téléspectateurs devront acheter soit un décodeur, soit une télévision numérique. Il y a également les investissements liés à la modernisation des équipements de production et de diffusion.
Face à ces incertitudes, plus de 30 pays africains comptent profiter de la prolongation de la diffusion de la bande analogique jusqu’en 2020, qui devrait fonctionner en parallèle avec le numérique.
La ministre de la Communication, Kouméalo Anaté, a indiqué mardi que le Togo avait d’ores et déjà réalisé un bout de chemin avec l’installation d’une partie des équipements numériques, mais de nombreuses étapes restent à franchir pour que le Togo soit aux normes du digital, a-t-elle concédé.
Que les téléspectateurs se rassurent, au soir du 17 juin, ils n’auront pas un écran noir et continueront à recevoir leurs émissions favorites en analogique.