Réunis depuis lundi à Lomé, les experts de l’aviation civile des pays membres de l’UEMOA donnent la touche finale à la nouvelle Agence de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (ACSAC).
Pas questions de se substituer à l’ASECNA*, mais d’assurer un meilleur contrôle de l’espace aérien ouest-africain dans un contexte de forte augmentation du trafic commercial.
L’important est de créer un pool de compétences et plus on est nombreux et plus on est fort, souligne Gnama-Latta, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Togo (ANAC-Togo), dans l’entretien qui suit.
Republicoftogo.com : Est-il nécessaire de créer un nouvel organe alors que d’autres de même nature existent déjà ?
Gnama Latta : L’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) a recommandé aux pays d’Afrique de l’Ouest de se regrouper pour être plus efficace. Une structure existait depuis 10 ans, le COSCAP, mais il a fait son temps. Il faut passer à autre chose et surtout s’adapter aux évolutions en matière de supervision et de sécurité du transport aérien qui est un secteur très complexe.
La création de l’ACSAC répond à ces exigences.
Republicoftogo.com : Ce regroupement va-t-il contribuer au renforcement de la sécurité ?
Gnama Latta : Oui dans la mesure ou nous nous regroupons, c’est à dire les 8 pays de l’UEMOA plus la Mauritanie. Notre ambition est, d’une part, de rendre le ciel ouest-africain plus sûr et, d’autre part, d’offrir aux compagnies aériennes et à leurs passagers des plateformes aéroportuaires irréprochables.
Je parle pour ma paroisse, mais je tiens à vous dire que l’aéroport de Lomé est le tout premier de l’Espace UEMOA et ASECNA à être certifié.
* Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar