Le littoral ouest-africain partagé par le Bénin, la Côte-d’Ivoire, le Ghana et le Togo a bénéficié d’un projet de la Banque mondiale intitulé « « érosion côtière et renforcement de la résilience climatique de l’Afrique de l’Ouest ».
Ledit projet a été présenté ce mardi à Lomé aux acteurs togolais impliqués dans la lutte contre l’érosion côtière en présence du ministre de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Au niveau du Togo, le projet bénéfice d’un financement de 125 millions de francs CFA et comprend les activités comme le renforcement de la sensibilisation, l’amélioration de la connaissance sur la cause de l’érosion côtière et comment l’imprégner, l’élaboration du plan intégré de gestion des zones côtières et la résilience du changement climatique.
Au cours de cette rencontre qui a permis d’informer ces acteurs sur leur rôle et responsabilité dans la mise en œuvre de ce projet qui va s’exécuter sur une période de deux (2) ans, il s’est également agi d’établir une plateforme des discussions sur les résultats attendus.
L’objectif de ce projet est d’améliorer la gouvernance régionale de la base de connaissance sur l’érosion côtière, les inondations et autres risques liés aux changements climatiques de ces quatre (4) pays.
« Nous sommes ici pour le lancement d’une activité d’assistance technique pour le Togo et aux pays ouest-africains dans leur lutte contre l’érosion côtière et aussi pour commencer à développer un système de gestion intégré multisectoriel littoral », a déclaré la spécialiste principale de l’environnement, chef de mission de la Banque mondiale chargé dudit programme.
A en croire cette dernière, le programme d’assistance technique se fera en étroite collaboration avec tous les partenaires impliqués dans le domaine et va nécessiter l’utilisation d’une plateforme existante interministérielle.
Pour le ministre de l’Environnement et des ressources forestières André Johnson, aucun pays côtier individuellement ne saurait faire efficacement face à l’érosion côtière, d’où la nécessité des pays ayant en commun l’Océan atlantique de mutualiser leurs efforts dans cette lutte contre ce fléau.
« Les faits démontrent que les pays en développement en l’occurrence ceux côtiers de l’Afrique de l’Ouest, face à l’insuffisance des moyens et de ressources pour leur développement économique éprouvent d’énormes difficultés à lutter contre le phénomène d’érosion côtière dans un contexte de changement climatique. L’atelier d’aujourd’hui constitue la pose de la première pierre à un futur programme d’assistance technique et d’investissement dans la zone côtière ouest-africaine », a-t-il précisé.
Pour relever ce défi, les Etats côtiers ont entrepris des efforts de recouvrement sous régionaux et plusieurs mesures ont été prises à cet effet.
![](http://news.aLome.com/img_photos/M/herveassah.jpg")
