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Les droits des détenus au coeur d’une rencontre à Lomé
Publié le vendredi 12 juin 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Dodo Abalo
Grupo PEFACO à travers sa filiale LYDIA LUDIC TOGO fait un important don aux détenus de la Prison civile de Lomé pour hâter leur réinsertion sociale et contribuer à réduire la criminalité en terre togolaise.
Lomé, le 05 juin 2015. Prison civile de Lomé. Au nom du PDG de Grupo Pefaco (M. Perez), Victor Azria - Directeur de la Communication de cette multinationale- remet un important don aux détenus de la principale prison de la capitale togolaise. C`était en présence du DG de Lydia Ludic Togo, Alexander Qader.


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L’Union Chrétienne des Jeunes Gens du Togo (UCJG-Togo) a ouvert jeudi à Lomé une rencontre de sensibilisation à l’endroit d’une soixantaine d’officiers de police judiciaire, de juges et de surveillants de l’administration pénitentiaire choisis sur l’ensemble du territoire national, sur le respect des droits de l’homme dans l’administration de la justice, a constaté l’Agence de presse Afreepress.


Elle s’inscrit dans le prolongement du projet « soutien aux défenseurs des droits de l’homme contre le mauvais traitement systématique des jeunes en conflit avec la loi et pour un meilleur accès à la justice ».

Cette rencontre soutenue financièrement par la Commission européenne et Y CARE International vise, selon les organisateurs, à créer une opportunité d’échange des acteurs de la chaîne pénale que sont les avocats, le personnel des services pénitentiaires, les officiers de police judiciaire en vue de renforcer la protection des droits des personnes en détention.



La séance devra également permettre à rappeler aux acteurs de ce domaine, l’application des dispositions légales qui protègent les droits des personnes en détention durant la procédure judiciaire et de leur rappeler les difficultés liées à l’exercice des fonctions de chaque catégorie d’acteurs en vue de les réduire.

Selon Daisher Lambert, coordonateur du projet auprès de l’UCJG-Togo, la rencontre va également mettre l’accent sur la collaboration, la complémentarité de la chaîne pénale dans l’administration de la justice.

«A la date d’hier, sur un total de 4201 détenus dans les douze prisons du pays, 2772, soit près de 66% sont en attente de jugement. Or, selon les standards internationaux, lorsque dans un pays le nombre de personnes non encore jugées est supérieur à 30% des détenus, la justice pénale ne fonctionne pas », a laissé entendre le Directeur de cabinet du ministre de la justice, Egbetogno Kossivi.

Et de rappeler aux participants à cette rencontre l’appel lancé par le ministre de la justice le 12 août 2012 pour réduire d’au moins 50%, le taux des détentions préventives et d’en maîtriser le flux.

Bernadette A.

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