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Togo/Le modèle de sexualité féminin est le meilleur, selon le professeur Fabien Akakpo
Publié le dimanche 14 juin 2015  |  Togo top news


© aLome.com
L’entrée principale sud de l’Université de Lomé


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Le troisième colloque de la paroisse universitaire Saint Jean Apôtre a eu lieu ce samedi 13 juin à Lomé sous le thème « La famille au cœur des luttes et enjeux contemporains ». Les communications faites pour la plupart par des universitaires ont essayé d’éclairer la lanterne des participants. Occasion pour le professeur en Faculté des lettres et sciences humaines (Flesh) à l’université de Lomé ; Yaovi Fabien Akakpo de faire remarquer que le modèle de sexualité féminin est le meilleur dans toutes les civilisations.



Le professeur Yaovi Fabien Akakpo a essayé de mettre en exergue dans sa communication le modèle de sexualité porté par le sexe masculin qui est un modèle de liberté d’initiative et l’autre porté par le sexe féminin.

Selon lui, toutes les traditions africaines et d’ailleurs ont cherché à protéger ce dernier modèle par ce qu’en protégeant ce modèle cela permet de protéger l’amour, de perpétuer l’humanité par la procréation, de fédérer les clans et les communautés.

Il a fait savoir que les propositions dominantes aujourd’hui cherchent à évoluer vers le modèle masculin qui est un modèle de liberté alors que le risque c’est que les traditions qui ont adopté ce modèle ont mis de côté le modèle féminin qui est justement un modèle sacré portant l’avenir de l’humanité.

Le colloque « La famille au cœur des luttes et enjeux contemporains » vise à ce que l’Eglise clarifie un certain nombre de choses. « Nous sommes dans ce monde pour faire le choix et il faut comprendre les fondements avant de faire le choix, c’est d’apporter plus de lumière aux faits», a indiqué Yaovi Fabien Akakpo.

Trois panels ont animé les travaux avec des communications sur les thèmes entre autres « corps, sexualité et famille », « la famille dans l’évolution du droit, analyse comparée du droit français et du droit togolais », « coutume : chance ou entrave à l’épanouissement de la famille en Afrique ».

Germain Doubidji
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